1. Mettre le pied à l'eau.


    Datte: 26/02/2019, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Grimsley, Source: Hds

    ... sur le plancher. Les verres de cognac à moitié vide. Le voyant lumineux qui clignote sur mon téléphone, me ramènant à une sobre réalité.
    
    Je m'étire pour aller cueillir mon téléphone. Un appel manqué, et un message texte que j'appréhende. Je l'ouvre pour y lire un simple: "Je t'aime Boris. Viens me rejoindre dès que tu peux." Mon coeur est déchiré. Est-ce qu'on est allé trop loin? Est-ce qu'on aurait pas dû arrêté comme on avait convenu? Est-ce que je t'ai laissé seule et tu as craquée? Je me sens terrible de penser que j'aie pu te faire de la peine, de la douleur.
    
    Je commence à ramasser mes vêtements, me tournant vers Adèle qui n'a pas cessé de me fixer des yeux. "C'était formidable, Adèle. C'était vraiment délicieux mais je dois y aller."
    
    Adèle se lève du lit, toujours resplendissante. Son corps sinueux marche lentement vers moi alors que je m'habille en vitesse. Elle me saisit la main et m'embrasse chastement sur la joue. "C'était superbe pour moi aussi. Tu es vraiment doué de tes doigts. Mais je comprends que tu dois quitter."
    
    Je ramasse mes choses à toute vitesse et je me dirige vers la sortie sans regarder derrière. J'ouvre la porte et je sors dans le corridor. Je regarde autour, cherchant mes repères pour identifier le chemin vers notre chambre. En tournant la tête j'aperçois qui Marcello qui s'approche de moi. Son veston et sa chevelure bien plus frippé qu'à notre dernière rencontre. Je détourne le regare, mimant d'être vraiment pressé mais je vois sa ...
    ... main qui se tend vers moi.
    
    "Merci monsieur pour cette très agréable soirée. Mon épouse et moi vous en sommes très reconnaissants."
    
    Hébété, je sers la main en retour, sans réponse. Marcello me contourne pour ensuite s'effacer, disparaissant à l'intérieur de la chambre que je viens de quitter. Je n'arrive pas à y croire. Qui croyait chasser s'est retrouvé la proie! Sortant de ma torpeur, je me dirige vers notre chambre d'un pas rapide. J'ai hâte de te revoir.
    
    J'arrive à la chambre et que j'appelle ton nom. Seule l'écoulement de la douche réponds à mes appels. Je tends l'oreille, espérant avoir une indice sur tes états d'âme. Rien. Je me déshabille et je me dirige lentement vers la chambre de bain. Je t'aperçois dans la douche vitrée, nue, absolument aussi belle que je t'aie jamais aimé. J'ouvre la porte et tu sursaute, me remarquant pour la première fois. Je te vois, tu es fébrile et tremblotante. Je t'enveloppe de mes bras et te colle contre moi, sentant ton coeur battre très fort puis ralentir dans la quiétude de mon étreinte. Pendant de longs moment, nous restons ainsi, dans le silence, avec l'eau de la douche qui nous enveloppe de sa chaleur.
    
    Tu lève les yeux vers moi. Tu me regardes. C'est dans le silence qu'on se rejoint à nouveau. Tous deux un peu coupable d'avoir eu tant de plaisir. "Je t'aime". J'ignore qui a prononcé ces mots. Ils semblent flotter dans le nuage de vapeur qui nous entoure sans qu'on ait eu à les dire. On est vulnérable, on est nu, mais on est ...
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