1. Travail d'artiste (1/2)


    Datte: 21/02/2018, Catégories: fh, ff, 2couples, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, fdanus, init, couple, entrecoup, Auteur: Mirthrandir, Source: Revebebe

    ... insignifiante que la sienne, marqué suffisamment un petit coin de son esprit pour qu’elle me fasse l’insigne honneur de s’en souvenir.
    
    — Nous sommes amies, me dit-elle.
    
    Puis, ajoutant un « Vous permettez ? » des plus aimables, elle s’assit près de moi sur le banc, posant sur ses genoux un léger sac de peau qu’elle caressa négligemment du bout de ses doigts aux ongles parfaitement manucurés.
    
    — Charline vous a parlé de moi ? questionna-t-elle, inclinant à nouveau la tête de côté en me regardant.
    
    Je sentais ma gorge se nouer, et balbutiai un « Oui, un peu… » en guise de réponse, tentant de cacher mon trouble et de me débarrasser de la poigne de fer qui était en train de me broyer le bas du ventre. À vrai dire, c’était moi qui, le premier, avais parlé d’elle à Charline, le soir du jour où nous nous étions croisés devant la maison. Esthéticienne, Charline recevait nombre de dames dans son cabinet voisin de notre logis, et il m’arrivait d’en rencontrer l’une ou l’autre au hasard de mes allées et venues, essentiellement le samedi matin puisque je n’étais pas au bureau les week-ends. Je posais parfois à ma femme quelques banales questions concernant ses clientes, par simple curiosité, questions auxquelles elle ne donnait que de vagues réponses, me faisant ainsi clairement comprendre qu’elle n’avait pas l’intention de se muer en faiseuse de cancans et que la délicatesse était une des vertus de sa profession.
    
    — Un peu seulement ? s’enquit mon interlocutrice en ...
    ... haussant les sourcils.
    
    Je pris une profonde inspiration et croisai les jambes pour m’accorder un bref instant de réflexion.
    
    — Charline cultive la discrétion au sujet de ses clientes, affirmai-je d’une voix que je m’efforçai de rendre assurée.
    
    Puis j’ajoutai, regardant bravement la jolie blonde droit dans les yeux :
    
    — C’est tout à son honneur, n’est-ce pas ?
    — Bien sûr ! sourit-elle. Nous avons sympathisé, et elle a émis le souhait que nous nous rencontrions dans un contexte moins… professionnel.
    
    Je haussai les sourcils :
    
    — Ah ? fis-je tout en m’interrogeant mentalement sur ce qu’elle entendait par « contexte moins professionnel ».
    — Je m’appelle Mieke, dit-elle en se levant, et je suis sûre que nous nous reverrons un de ces jours.
    
    Elle me gratifia d’un sourire désarmant et s’éloigna d’un pas rapide, me laissant seul sur mon banc à contempler sa silhouette qui s’amenuisait.
    
    Je demeurai de longues minutes immobile, en proie à des pensées contradictoires, avant qu’une évidence me vînt à l’esprit : si Mieke et Charline avaient sympathisé, notre rencontre ne pourrait vraisemblablement rester longtemps secrète, pas plus que ma présence dans le parc cet après-midi.
    
    Je me levai à mon tour et me mis en chemin dans la direction opposée. Il était temps de regagner la maison.
    
    Je l’atteignis en quelques minutes d’une marche rapide, et m’efforçai d’adopter une attitude naturelle en introduisant la clé dans la serrure et en poussant la porte d’entrée. Charline ...
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