1. Travail d'artiste (1/2)


    Datte: 21/02/2018, Catégories: fh, ff, 2couples, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, fdanus, init, couple, entrecoup, Auteur: Mirthrandir, Source: Revebebe

    ... plus que je n’envisageais la simple idée de la soumettre à un interrogatoire serré, façon mari jaloux. Je n’étais d’ailleurs ni jaloux ni possessif, et seul le hasard avait voulu que je rentre à la maison bien plus tôt que de coutume.
    
    Charline n’était-elle pas heureuse, elle aussi ? Cet autre homme lui apportait-il quelque chose de plus que moi ? Je décidai que non, bien qu’ayant pu évaluer la taille respectable de ses attributs virils. La scène à laquelle j’avais assisté n’indiquait aucunement de sa part une compétence supérieure à la mienne en matière sexuelle. Charline était franche et directe, elle ne simulait jamais son plaisir et n’hésitait pas à s’exprimer clairement sur le sujet, me faisant comprendre sans détour ce qu’elle trouvait bien, moins bien ou pas bien du tout. Si quelque chose en moi lui avait déplu, si elle éprouvait un manque ou une frustration, elle s’en serait ouverte immédiatement, j’en étais persuadé.
    
    Je pris la ferme résolution de la boucler et de faire mienne la tactique duWait and see, chère aux Anglo-saxons, tout en me remémorant ironiquement le sage précepte selon lequel il est préférable d’être à plusieurs sur une bonne affaire que seul sur une mauvaise.
    
    J’en étais là dans mes pensées, me demandant si je parviendrais à garder mon calme et à adopter une attitude naturelle quand, plus tard, je rentrerais à la maison et me retrouverais face à Charline, lorsqu’un crissement de pas sur le gravier du parc me fit lever les yeux. Une grande ...
    ... femme blonde approchait, d’une démarche souple et sensuelle. Elle me lança un « bonjour » sonore, assorti d’un sourire chaleureux, tout en accomplissant les quelques enjambées qui la séparaient encore de moi.
    
    — Nous nous sommes déjà rencontrés, n’est-ce pas ? me dit-elle en inclinant légèrement la tête de côté, faisant voleter une fine mèche de cheveux dorés devant un œil bleu comme un lac de montagne.
    — Je pense que oui, répondis-je aimablement en tentant de soutenir son regard et de garder un rythme respiratoire normal.
    
    En fait, je ne pensais pas, j’en étais sûr. Il suffisait d’avoir croisé cette charmante personne une seule fois et d’avoir échangé quelques mots avec elle pour s’en souvenir des années durant. Elle avait une voix chaude et veloutée assortie d’un accent traînant et légèrement râpeux qui trahissait son ascendance hollandaise, des yeux d’un bleu profond et un sourire propre à dégeler une banquise. Sa taille supérieure à la moyenne, ses formes harmonieuses et sa démarche légère mais assurée faisaient se retourner les hommes sur son passage et arrachaient aux femmes des regards inquiets mêlés de jalousie. Elle était cliente de Charline et, bien que ne l’ayant croisée qu’une seule fois à l’entrée de la propriété et n’ayant échangé avec elle que quelques politesses, je m’en souvenais avec une confondante précision.
    
    — Vous êtes le mari de Charline, n’est-ce pas ?
    
    Je hochai la tête et lui souris, flatté d’avoir, malgré une apparence physique bien plus ...
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