1. Pincesà linge et poids à couilles (3)


    Datte: 23/02/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: yannlakeu, Source: Xstory

    ... suis plus moi. Il y a deux minutes je me demandais ce que je faisais ici et nourrissais d’amers regrets. Dans dix minutes je me demanderais pourquoi je n’y suis pas venu plus tôt.
    
    Je voudrais crier à Jérôme que je l’aime... je ne veux pas devant les deux autres. Ce sera en tête à tête, tout à l’heure, quand mon supplice et ma transfiguration seront achevés. Entre nous. Quand mon corps brisé, injurié, humilié, quand mon corps couvert de sperme et d’ordure, quand enfin toute honte bue nous serons seuls, c’est là que je lui dirait que je l’aime.
    
    Il me saute, il me baise, il me fait l’amour, il me donne l’amour, il est en moi et je ne sens, ne veux, ne désire et ne proclame que lui. Les autres, celui que je suce et celui que je masturbe, Mathis le factotum sans caractère ni initiative, ne sont pas là, ils n’existent plus... s’ils savaient ! Je ne jouis que de Jérôme, je ne suis plein que de lui, envahi que de lui, épris, envoûté, ensorcelé que de lui. Il est le baume à mes douleurs, le pourquoi de mon sacrifice. Je me suis offert pour lui.
    
    Je bande. On ne m’a pourtant pas libéré ...
    ... les couilles, mais le fil pendu au ballstretcher, assez long, permet de rabattre le poids sur mon côté, le long de ma hanche. La tension a disparu. Quand le poids tire, je ne peux pas bander mais autrement ça va.
    
    Que se passe-t-il ? Est-ce le frottement de sa verge contre ma prostate ou autre chose ? C’est trop bon, je vais jouir, je vais jouir. Je jouis.
    
    Je sens mon sperme jaillir à la vitesse de l’éclair. Il percute et couvre les reins de Christian et ruisselle sur ses fesses avant de toucher ma peau...
    
    En jouissant, ma rondelle a été prise de contractions. J’ai serré si fort le vit de mon amant que je le sens venir à son tour. Il jute en moi. Je suis aux anges. Il se retire et me lèche le trou.
    
    Mais déjà, le mirage s’évanouit. L’excitation s’éloigne bien plus vite qu’elle n’était arrivée. Un tsunami de dégoût me submerge. Je voudrais m’enfuir comme la première fois mais je ne peux pas. Je suis captif, prisonnier, bagnard sexuel des deux pervers qui s’acharnent jusqu’à ce que le troisième arrive... Bientôt la porte va s’ouvrir. Entrera un quatrième larron.
    
    A suivre. 
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