1. Pincesà linge et poids à couilles (3)


    Datte: 23/02/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: yannlakeu, Source: Xstory

    ... vacille sous ses assauts. J’ai peur qu’elle s’effondre. J’ai peur qu’il me perfore l’anus. J’ai peur de défaillir. Je vais tomber dans les pommes. Déjà des papillons volettent devant mes yeux. Me laisser partir. Il faudra bien qu’ils cessent!
    
    Et puis il me semble que graduellement, la douleur diminue ou plus exactement que le plaisir est en train de la dominer. Elle est là, j’ai mal toujours mais je me détends, je ne crie plus le bien triomphe du mal. Les papillons s’envolent, le rythme cardiaque se ralentit. La pression diminue. Christian le ressent.
    
    - Ça y est. C’est pas trop tôt. Elle s’y fait la minette. Enlève-lui le bâillon, je veux l’entendre couiner.
    
    Quel soulagement. Ma mâchoire était tout engourdie. Je pousse un ouf de satisfaction, un ouf géant.
    
    Subir, plaisir ? Les deux se confondent se mélangent, le second annule le premier ou le premier stimule le second ?
    
    Ne pas faire à ce butor plus d’honneur qu’il n’en vaut. Jouir mais sans paroles... Haleter, gémir, se pâmer, oui  !mais par grognements... Pas un mot, pas un "oui", un "encore", "plus fort" ou "enfonce la-moi toute". Rien ! Peau de zob! Ne pas lui faire ce plaisir. Mais c’est dur. J’aime ! Je déguste. Ne pas le faire savoir, ne pas lui donner plus d’importance qu’il n’en a, ne pas flatter son ego...
    
    Et puis il est sorti, comme il était rentré, d’un coup. Il chasse son pote, vient s’installer sur moi.
    
    - Suce, pédale refoulée !
    
    Bien sûr que j’ai envie de sucer.
    
    - Jérôme, encule-le, ...
    ... vous n’attendez que ça ! Suce toi, suce !
    
    Mais j’attends, j’attends Jérôme. Il me pénètre en douceur. Mon fion est douleur, l’autre m’a cassé, mais Jérôme entre comme s’il savait que je suis meurtri. Avec précaution. Il veut profiter du moment, je le sens. Je sens sa délicatesse. Il m’enfile si méticuleusement que je comprends. Il ne me baise pas, il me fait l’amour, nuance.. nuance du geste, prévenance, noblesse de l’attention.
    
    Ô oui, c’est bon !
    
    J’ai parlé pour faire sentir au guerrier nordique la différence, qu’il comprenne que je préfère la verge tendre de mon amant que son gros mandrin de bourrin.
    
    Ma récompense pour cette insolence ? Une mandale, une belle une solide torgnole.
    
    - Suce, mais suce, salope bordel ! T’attends quoi ?
    
    Engloutir ce zob monumental, désirable, gourmand... mais qui sort de mon cul. Ce cul que j’ai certes lavé moi-même, soigneusement, que j’ai préparé pour cet instant, que j’ai bichonné. Un cul si clean, d’une telle perfection hygiénique que même Monsieur Propre en m’enculant n’aurait pu prétendre à un tel résultat. Et pourtant, j’hésite. Ça sort de mon cul, mais d’un cul tout de même. Dégueulasse, ça ne peut-être que dégueulasse, écœurant, vomitif.
    
    Foin de mes atermoiements ! Le nœud se pose sur mes lèvres comme un avion qui s’écrase, me force. J’ouvre. Et c’est la révélation, le don immédiat de la grâce. C’est donc ça la saveur du cul qui mouille ? C’est bon, bon, bon... Un bite au cul, une bite goûteuse dans la bouche. Je ne ...