1. Un cycliste 1


    Datte: 20/02/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Accent, Source: Hds

    Il fait vraiment trop chaud en ce début juillet. A continuer à pédaler même en sous bois, je risque une insolation, il serait plus sage de me laisser glisser vers la ville située en contrebas de la colline et d’aller m’allonger pour une bonne sieste….Étrange, il n’y a personne à la maison. Pourtant Liliane m’avait prévenu :
    
    - Mon chéri, il ne fait pas un temps à mettre le nez dehors, l’air est lourd et étouffant, je vais faire ma sieste. Enfin, si ça te chante, va, moi je reste à l’ombre ici, j’ai trop la flemme, je profite de mes congés.
    
    - Je reviens sans pédaler, la pente est douce,et je rêve de m’allonger à côté de Liliane. Oui, elle sur le drap, nue certainement à cause de la canicule, les seins perlés de sueur, aplatis sur le torse avec leurs larges aréoles roses surmontées de tétins minuscules, en pointes brunes qu’aucun nourrisson n’a tété. Liliane conserve sa taille de jeune fille malgré ses trente cinq ans. Je pense au léger bombé sous le nombril, à son ventre plat protégé de la maternité par un stérilet, plage délectable pour ma tête. Je friserai du bout des doigts sa toison pubienne aussi noire que sa longue chevelure dénouée ondulant sur le coussin. Oui, je me coucherai près d’elle et je contemplerai son corps magnifique abandonné au sommeil.
    
    De la pointe des pieds jusqu’en haut des cuisses j’admirerai la finesse de ses jambes aux mollets à peine saillants et j’arrêterai mon regard sur sa merveilleuse vulve au dessin si fin qu’on distingue à peine entre ...
    ... le double coussinet une fente tirée d’un trait de crayon délicat. Évidemment je ne toucherai qu’avec les yeux. Lili déteste faire l’amour quand il fait trop chaud, quand la transpiration colle les épidermes . Je regarderai en attendant qu’un vent léger annonce la fraîcheur du soir. Hélas il n’y a personne à la maison, le lit n’est pas défait.
    
    - Lili n’est pas là ! Bizarre. Elle a osé affronter le cagnard, c’est vraiment bizarre. Bof, elle s’est ennuyée, a changé d’idée. Souvent femme varie… Je m’allonge nu sur le drap de dessous, j’ai repoussé l’autre à mes pieds.
    
    Des voix féminines me réveillent. Ma femme revient accompagnée et invite une autre personne à monter :
    
    -Viens au salon, j’ai hâte d’essayer. J’adore cette lingerie. J’en achetais dans le temps. Et puis avec le temps Laurent ne la voyait plus. Donc je mets du basic, c’est moins cher et souvent plus pratique. Eh ! Bien, tout à coup, j’ai une envie folle de me gâter un peu. Tu as raison, je romps la monotonie, je suis encore jeune, tu me trouves jolie femme. Après ce temps des choses simples, Laurent appréciera peut-être de me redécouvrir plus coquette. C’est si léger, vaporeux. Le string porte-jarretelles est séduisant.
    
    - Tu vas être splendide, ma chère. N’hésite pas, je t’obtiendrai un prix. Vite déshabille-toi.
    
    - Viens au salon, c’est la pièce la plus fraîche, j’ai laissé tourner le climatiseur. Tu crois que Laurent aimera ?
    
    J’ai tiré sur moi le deuxième drap car la porte de ma chambre n’est pas ...
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