La reine, la servante et le chevalier
Datte: 20/02/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Dennasi, Source: Hds
Karin était une très belle femme de vingt-cinq ans, grande, mince, le corps ferme et sportif. Ses seins en obus, arrogants, dévastaient la gent masculine et réduisaient leur volonté à néant. Son bas-ventre en perpétuelle demande en faisait une dévoreuse d’homme, à l’appétit insatiable. Elle séduisait les hommes, les prenait, et les jetait, vidés, après un usage bref, mais intense. Son corps, son regard, sa beauté et sa classe faisaient d’elle une reine.
Sa gouvernante, Valérie avait le même âge que sa patronne. Elle était plus petite, pas vraiment laide mais sans charmes particuliers. Ses fesses manquaient de fermeté et ses seins, pas très développés, étaient un peu affectés par la gravité terrestre. Elle aurait bien voulu avoir une vie sexuelle aussi intense que celle de sa patronne, mais sa timidité n’attirait pas les hommes à femmes, les amants. Si, de temps à autre, elle avait profité de la faible résistance de quelques presque puceaux pour baiser, généralement plutôt mal, et chaque fois avec grand plaisir, les volontaires pour l’entretien et la révision de son corps et de sa tuyauterie intime se faisaient plutôt désirer…
Karin ne se gênait pas pour ramener ses conquêtes à leur appartement et Valérie, plusieurs fois, avait été la voyeuse plus ou moins consentante de ses accouplements sauvages, dans toutes les positions, dans pratiquement tous les coins de l’appartement, et l’auditrice des manifestations sonores du plaisir bruyant que Karin prenait en compagnie de ...
... l’élu de la nuit. Quelques fois, elle aurait bien aimé proposer de jouer en trio, mais, manifestement, les « plats du jour » n’y souscrivaient pas et, de toute façon, ils auraient été bien en peine de la satisfaire, car la bouche, les reins et le ventre de Karin les épuisaient et les vidaient de toutes leurs forces, de tous leurs sucs.
Ce vendredi soir, Karin avait invité Valérie à aller boire un verre dans un bar voisin, qui venait d’ouvrir, pour marquer le début du week-end. Elles étaient assises sur un sofa, en train de siroter leur deuxième mojito en papotant tranquillement quand le regard de Karin s’alluma : elle venait de voir entrer un homme, un Homme, sur lequel elle jeta, immédiatement, instinctivement, son dévolu. Cet homme, beau, grand, apparemment trentenaire, viril, brun, d’apparence sportive, qui ressemblait à un Alain Delon jeune, serait à elle... Elle s’imagina en train de faire l’amour avec lui, voluptueusement, sauvagement, et en eut l’eau à la bouche (c’est une image…).
L’homme alla vers le bar, se commanda un gin-tonic et le but lentement tout en opérant du regard un cent-huitante degrés autour de lui, à la recherche d’une femme pour la nuit. Malgré le faible éclairage de la salle, ses yeux furent attirés, captés par ceux de Karin, qui le fixaient, pour le clouer sur son tabouret, comme une araignée qui paralyse sa victime. Gilles avait l’expérience des femmes et il reconnut en cette femme une égale, une chattarde, comme lui était un queutard. Mais ...