1. Ne jamais oublier de mettre de l'ordre avant de partir !


    Datte: 20/02/2019, Catégories: fh, extracon, voisins, vengeance, Oral préservati, fdanus, fsodo, coprolalie, Auteur: Epistolero, Source: Revebebe

    Aujourd’hui, lundi, jour de repos, j’étais en train de buller sur la terrasse de mon appartement.
    
    Installé dans mon fauteuil de jardin préféré, un livre sous les yeux. Une douceur de l’après-midi.
    
    Tout de même, le bruit lancinant de l’aspirateur, certainement antédiluvien, provenant de l’étage du dessus. Un boucan d’enfer à peine atténué par la distance…
    
    Nouveaux arrivants dans la résidence depuis vendredi dernier, les voisins du dessus devaient être encore au stade de l’aménagement. J’ai voyagé une fois en leur compagnie dans l’ascenseur. L’homme, d’une bonne cinquantaine d’années était bougon, et désagréable d’ailleurs avec son air fourbe, politesse du bout des lèvres. Elle, une femme d’environ quarante ans, assez grande et rousse au joli visage avenant, bien foutue et plus charmante que son mari. Et ce sourire à mon égard lorsque je suis monté ; ouahhhhh, quel charme ! Je me demandais ce qu’elle fichait avec un mec pareil, ma voisine.
    
    Tandis que je cherchais mes clefs, bruit de dispute en haut, apparemment à cause du sourire ; l’homme semblait irrité et hargneux. Des mots fusèrent… Entre autres « allumeuse » et « vicieuse ».
    
    Soudain, alors que j’étais perdu dans mes pensées, un fracas au-dessus de ma tête me fit faire un bond, suivi de la chute d’un plat en cuivre de taille moyenne atterrissant à un mètre cinquante de mes pieds. Je me levai et ramassai l’objet dans un mouvement d’humeur puis, reculant, je levai les yeux vers l’étage supérieur dont la ...
    ... terrasse est décalée de deux mètres par rapport à la mienne. J’attendis vingt secondes… Personne. Je tentai un :
    
    — Il y a quelqu’un ?
    
    Aucune réponse. Pas vraiment étonnant : la machine infernale semblait toujours faire son office.
    
    Un tantinet en rogne, je traversai le salon, l’objet du délit à la main et sortis de l’appartement. Grimpant les marches de l’escalier deux à deux, je me retrouvai devant la porte des fauteurs de trouble. Je sonnai… Je re-sonnai… Je frappai du poing… L’appareil tonitruant sembla se rapprocher de la porte. Légèrement excédé, une nouvelle fois je frappai. Le judas laissa passer un point de lumière puis s’obscurcit. Enfin la porte s’ouvrit, dévoilant la voisine en jogging, des écouteurs dans les oreilles… et visiblement étonnée de me voir. Elle s’excusa, fit demi-tour, éteignit l’aspirateur qui diffusait toujours son boucan infernal. La regardant se pencher, je ne pouvais qu’admirer son joli postérieur et sa chute de reins. Je détachai mon regard aussitôt qu’elle se redressa. Elle me rejoignit à l’entrée en libérant ses oreilles.
    
    Passées quelques civilités, je lui expliquai l’objet de ma présence en lui montrant le plat en cuivre, lui indiquant que j’avais failli le prendre sur la figure. La tête qu’elle n’a pas fait… Elle se précipita séance tenante vers la terrasse et j’entendis un « Oh, merde ! » retentissant. Elle revint dans la foulée :
    
    — Excusez-moi, Monsieur, je ne pouvais pas penser que toute cette brocante pouvait tomber ; je n’ai rien ...
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