Plage Nette
Datte: 20/02/2018,
Catégories:
fh,
extracon,
fépilée,
vacances,
Oral
pénétratio,
extraconj,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... de fermer les yeux. J’aurais tant voulu être là pour toi, quand tu aurais eu besoin de moi, au soir de ta vie. Nous reconstruire, te prendre par la main, avancer ensemble, l’un avec l’autre, l’un pour l’autre. Non, je n’ai plus la force d’attendre vingt ans, voire trente que ta zigounette se calme un peu !
— Et si… et si nous recommencions tout à zéro ?
— Lucien, que crois-tu que nous fassions ici, dans cet hôtel ? Tu as déjà oublié ce qui s’est passé, il y a deux semaines ? Et le pourquoi de ces vacances ? Une certaine Stéphanie est passée par-là, sans parler de cette touriste tout à l’heure. Tu vois la force de tes bonnes résolutions, de tes promesses sacrées ? Non, je sais trop bien qu’à la moindre greluche qui passera par-là, tu replongeras aussitôt ! Même si… même si… tu m’aimes peut-être un peu… Mais ce n’est pas de cet amour-là que je veux.
— Et si… et si nous effacions tout pour tout recommencer vraiment à zéro ?
— Non, Lucien, je ne te crois plus. La corde est cassée.
Elle se lève à nouveau, passe devant lui, qui la regarde inquiet. Elle s’arrête à la fenêtre, croise les bras face à la mer. Un bref silence, puis elle reprend :
— Ne t’inquiète pas, je ne demande pas le divorce. Je sais trop bien la nuée de mouches qui s’abattront sur toi pour te dévorer tout cru. Peut-être que tu m’as épousée parce que tu savais que je te protégerais des prédatrices de tout poil qui rôdent autour de toi.
— Tu… tu ne demandes pas le divorce ? C’est vrai ?
— Oui, Lucien, ...
... je ne demande pas le divorce, je pourrais sans problème. Mais… il faut que je veille sur toi, comme une grande sœur sur un petit frère turbulent. Nous nous sommes peut-être trompés d’histoire d’amour… peut-être… sûrement…
— Une grande sœur ? J’ai quand même sept ans de plus que toi !
— Et toi, tu te comportes comme un ado attardé ! Je t’ai trop aimé pour t’abandonner comme ça, même si tu le mérites amplement. Mais, tout a un prix, tu le sais bien.
— C’est-à-dire ?
Elle se retourne, le regardant sans ciller :
— Ma liberté pour la tienne. Tu veux courir les filles, soit. De toute façon, quoi qu’il arrive, ta zigounette pense pour toi, même quand tu me fais les plus beaux serments auxquels tu crois peut-être sur le moment. Tu auras cette liberté. Moi aussi.
— Tu… tu veux dire que tu iras voir ailleurs ? Mais tu ne peux pas, ce…
— Tu le fais bien depuis le début de notre mariage ! Moi aussi, je veux vivre d’autres choses, d’autres hommes. Je suis moins ostensible que toi, pas de scandale, de m’as-tu-vu. Je serai toujours là pour toi, quand tu auras besoin de moi. Mais je ne serai plus exclusivement à toi.
— Mais… mais tu es à moi, Mélanie !
Elle soutient son regard possessif :
— Non, je ne suis plus à toi. Parfois, peut-être, de temps à autre. J’ai besoin d’aimer autre chose qu’un ado attardé. Ce sera le prix à payer. Et pour être clair et net, c’est ça ou le divorce. Point.
— Mais tu n’as pas le droit de me faire ça !
— Tu ne t’es pas gêné durant toutes ces ...