Sixties' folies
Datte: 18/02/2019,
Catégories:
hagé,
collection,
Voyeur / Exhib / Nudisme
photofilm,
Masturbation
pénétratio,
init,
confession,
Humour
Auteur: Last CarS, Source: Revebebe
... arrivé dans l’appartement désert à cette heure, j’avais sorti la revue de sous mon pull-over et l’avait parcourue à la hâte.
Je l’avais retrouvée, elle, complètement nue dans les pages intérieures.
L’auteur du texte avait tout de suite compris le parti qu’il pouvait tirer de ce regard. « Des yeux de chatte ». C’était le titre qu’il avait choisi. Et sa plume avait probablement couru sans peine sur le papier en imaginant une histoire… de photographe.
Je sens dans mon dos le regard du bouquiniste. Il a dû voir le geste, vite interrompu que j’ai fait vers la revue pendue au coin du couvercle levé de la boîte.
Il s’approche. La journée n’a pas dû être terrible et il a senti qu’il fallait ferrer ce client potentiel. Il décroche la revue et me la tend avec un sourire entendu après avoir retiré le nylon qui la protège. Bon commerçant, il a sans doute compris que je n’aurais pas osé prendre l’initiative.
J’ouvre au hasard et la photo me saute aux yeux comme la première fois. ELLE est là, nue, à quatre pattes, de trois quarts dos, mais la tête tournée vers l’objectif qu’elle regarde avec cette intensité gourmande qui la caractérise.
Je lis quelques lignes au hasard.
C’est étrange, malgré le temps qui a passé, je retrouve le texte qui s’était comme gravé alors au plus profond de ma mémoire.
Il faut dire que je l’ai lu maintes et maintes fois, la plupart du temps la nuit, caché sous mes couvertures, à la lumière d’une petite lampe de poche qui donnait aux photos ...
... un aspect encore plus torride…
ELLE
Hé bé, ça n’a pas traîné !
Jean-Paul, le bouquiniste, mon propriétaire actuel a déjà repéré le bon pigeon, celui qui tout à l’heure ne marchandera certainement pas. Et même peut-être réussira-t-il à lui refiler quelques autres vieux numéros qui sommeillent au fond du bac sous des piles de ces revues modernes sur papier glacé, glacé comme ces modèles au sexe épilé que l’on trouve par centaines chez les marchands de journaux d’aujourd’hui.
À propos de poils. Moi aussi je parais ainsi, soigneusement épilée. Mais ce n’est pas la cire qui a agi ! Beaucoup moins douloureuse, l’opération a été confiée.au photographe qui a soigneusement retouché les clichés !
Hé oui les jeunots. À l’époque, Dame Anasthasie, ne plaisantait pas et, non contente d’interdire ma revue à l’affichage et à la vente aux mineurs de moins de dix-huit ans, elle exigeait que les photos ne puissent laisser deviner la fourrure intime ni bien entendu la fente du petit abricot qui se trouvait en son centre ! Effacé !
Mais la censure, qui en avait vu d’autres avait commencé à laisser passer des textes particulièrement coquins comme vous allez pouvoir en en juger.
Hasard, hasard ? Pas sûr.
Mon admirateur a ouvert directement la revue à la bonne page.
Après avoir reluqué une photo (superbe, soit dit en passant) où j’exhibe une paire de fesses particulièrement suggestive, il pose son regard sur la suite du texte.
Reprenons : le photographe, remarquant mon ...