1. Un amour impossible. Clara, l'alternative...


    Datte: 17/02/2019, Catégories: fh, fbi, amour, volupté, pénétratio, ecriv_c, Auteur: Laure et JP, Source: Revebebe

    ... me regarde, les yeux fatigués, les traits tirés, le chignon en partie défait.
    
    — Eh bien Jean-Pierre ! Tu as vite compris comment nous fonctionnons… et Clara est un bon choix, félicitations ! me lance-t-elle, la voix lasse en baissant les yeux.
    
    Confus, je bredouille :
    
    — Oui… je ne savais pas que tu étais là aussi, mais bon, on s’en allait…
    
    Clara me tire par la main et je me laisse entraîner tout en fixant Ingrid, alors qu’elle me souffle :
    
    — Mais viens, viens… partons !
    
    Ingrid nous regarde nous éloigner, les bras le long du corps. Je la sens abattue, comme brisée. La voir ainsi me peine : elle me fait penser à un bateau qui coule… Lesbienne ! Alors ça ! Quelle déception ! La terre qui s’ouvre sous mes pieds… Le grand type qui est avec elle déboule alors, un peu énervé, et lui jette :
    
    — Et bien chère amie… je vous cherchais partout ! Vous venez maintenant ?
    
    Et elle le suit, tout en se retournant plusieurs fois. Presque à la perdre de vue elle nous fait un geste de la main… Je ne savais pas, à cet instant, que ce type, justement, allait nous causer tant de tracas…
    
    Voiture récupérée, nous fonçons dans la ville. Clara est au volant et conduit nerveusement.
    
    — C’est une chienne ! lance-t-elle soudain, une chienne ! Tu as vu comme elle m’a regardée… elle est jalouse !
    
    Je suis surpris.
    
    — Jalouse… ?
    — Mais oui ! Elle est malade de me voir avec quelqu’un d’autre, qui plus est, un homme. De toi, elle s’en fout, je te dis !
    — Ah ! mais tu me disais, ...
    ... qu’elle et toi, ce n’était que de temps en temps…
    — Oui… quand elle craque ! Quand ça lui prend, quand elle n’en peut plus de se masturber, qu’elle a le trop plein… alors elle vient et nous faisons l’amour comme des bêtes ! Elle hurle tellement que j’ai des problèmes avec les voisins… Une bête ! Mais je prends mon pied aussi… avec un animal pareil, c’est génial, et épuisant…
    
    Un silence, elle se calme, respire très fort. Redevenue douce, elle me dit dans un souffle :
    
    — Ton wagon de tendresse…, tu l’as toujours ? J’en ai besoin…
    
    Et elle me palpe la cuisse, puis effleure ma braguette. Elle murmure :
    
    — Attends, tu vas voir…
    
    Pendant que nous montons chez elle je me demande encore si c’est réel… ou si au dernier moment elle ne va pas me jeter. Au point où j’en suis ! La porte de son appartement refermée, j’y crois davantage. Prestement elle se débarrasse de ses chaussures, se plante devant moi et m’entoure le cou de ses bras. Elle regarde mes lèvres et brusquement m’embrasse goulûment à pleine bouche, collant son ventre au mien. Sa langue fait des ravages… une lionne en chaleur !Haletante sa main me cherche et attaque mon pantalon.
    
    — Fais voir ta tendresse, fais voir…
    
    Experts, ses doigts me découvrent et me caressent pendant que mes mains parcourent son corps. Elle frémit, notre baiser n’en finit pas, dégoulinant de salive.
    
    — Ta tendresse me va bien… une grosse tendresse qui pleure…, ronronne-t-elle en me masturbant à deux mains.
    
    Puis elle tombe à genoux ...
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