Un amour impossible. Clara, l'alternative...
Datte: 17/02/2019,
Catégories:
fh,
fbi,
amour,
volupté,
pénétratio,
ecriv_c,
Auteur: Laure et JP, Source: Revebebe
... dans ma direction. Aïe !… m’aurait-elle aperçu ou détecté Clara ? Justement, Clara a perçu la même chose. Je sens une pression sur mon bras et je l’entends murmurer :
— Elle nous a vus… peut-être, en tout cas moi, viens, allons plus loin.
Et elle me tire fermement, m’entraînant dans le dédale des invités. À l’écart, nous soufflons. Clara a les joues rosies malgré son hâle.
— J’ai chaud… le champagne sûrement, me dit-elle en s’appuyant sur mon bras.
Prenant une grande respiration, elle reprend :
— Voilà… tu l’as vue, et très en beauté ! Le type avec elle, c’est l’attaché culturel, un sacré calibre ! Elle va avoir du mal à s’en dépêtrer… je l’ai eu une fois ! Merci !
— Quoi ! m’exclamé-je en hurlant presque, tu veux dire que… qu’il va essayer ?
Clara rit doucement et me prend la main.
— Ouiiiii, c’est le genre… et il est prêt à payer très très cher ! Si j’avais accepté, j’aurais pu prendre de belles vacances… Mais non ! Tu as vu sa tête !
Je suis contrarié. Je n’aurais pas dû venir… Je devais bien me douter.
Clara, qui tient toujours ma main, la tapote comme on ferait avec un enfant blessé.
— Jean-Pierre, je t’aime bien, c’est idiot de te faire du mal comme ça…
Heureusement un serveur passe avec un plateau chargé de verres de champagne. J’en prends deux et nous trinquons.
— Allez… dis-je en essayant d’être joyeux, saoulons-nous, moi aussi je t’aime bien Clara, tu es gentille… et patiente avec un paumé comme moi !
Elle éclate de rire et ...
... se lève sur la pointe des pieds pour m’embrasser sur la joue.
— Je te préfère comme ça ! ajoute-t-elle
Son élan pour m’embrasser m’a fait frôler sa poitrine, et j’ai senti le galbe de ses seins bien fermes et généreux. Je la regarde comme si c’était la première fois. C’est vrai qu’elle est belle, « elle aussi » Elle s’en aperçoit et me fait une grimace effrontée.
— Ah !… enfin ! tu me vois ! Et alors, et alors ? me dit-elle en esquissant un pas de danse et en bombant sa poitrine
— Et alors, tu es sacrément belle… et je dirais, champagne aidant, désirable !
— Wouah ! Monsieur me ferait-il la cour, par hasard, me répond-elle en minaudant
Je ris de bon cœur. Elle fait un peu le pitre, joue à la gamine.
— Je…… te fais la cour ? dis-je
— Ben oui ! Tu as dit « belle et désirable » !
— Oui… je confirme.
— Ah ! Tu vois bien !
Nous éclatons de rire. Elle se rapproche de moi, tout près, et, joueuse, les yeux baissés, elle me dit tout bas de sa voix grave :
— D’accord… mais tu payes combien ?
— Cher !
— Cher… c’est combien ?
— Un wagon, des tonnes de tendresse !
Elle relève les yeux, joue la surprise :
— Un wagon ? Pas assez… je vaux plus !
— Alors un train, un cargo… des trains, des cargos de tendresse, je n’ai que ça, mais j’en ai beaucoup…
À nouveau, elle se hisse pour m’embrasser. Mais cette fois, je sens sa poitrine chercher un contact plus franc. C’est délicieux…
— Ça me va ! me jette-t-elle, je vais réfléchir, c’est livrable quand, LES ...