1. Canis


    Datte: 15/02/2019, Catégories: fh, fsoumise, fouetfesse, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... La chaîne décrit toujours une courbe gracieuse, juste devant mon nez, mon point de vue est étrange, je découvre la chambre différemment, autrement. Sans un mot, Alexis tire sur la chaîne, il s’apprête à sortir de la chambre, alors, toujours à quatre pattes, je le suis. Lentement, nous nous dirigeons vers le salon, le carrelage est froid, une sensation poignante sourd dans mes entrailles.
    
    Il joue avec la chaîne, tourne autour de moi, m’évalue, me jauge. Il s’attarde sur mes fesses, sur mon cul bien mis en évidence. Il jette un coup d’œil fripon sur mes seins pendants, ces pendards comme aurait dit Voltaire. Pourquoi je songe, à cet instant précis, au XVIIIème siècle ? Celui des Lumières, de l’encyclopédie mais aussi celui des libertins, celui d’un certain Donatien, marquis de son état…
    
    C’est alors que commence mon dressage : il ordonne, j’obéis. Parfois je ne vais pas assez vite alors je reçois une fessée. Parfois je fais exprès de rater, il le comprend vite et il agit en conséquence. Je suis son esclave, je roule à ses pieds comme un petit caniche bien obéissant. Il taquine mes seins, mes cuisses. Parfois, il égare la chaîne froide de la laisse entre mes jambes, entre mes lèvres intimes ; j’en frissonne à la fois de froid et de soumission voluptueuse.
    
    Le dressage va de plus en plus loin ; je m’humilie sur le sol froid tandis qu’il me contemple de haut. Je tombe en lente déchéance, palier par palier. Mon cœur se serre parfois, mes tripes sont chamboulées mais ...
    ... pourtant j’obéis comme une chienne à son Maître.
    
    La tournure des événements va un peu trop vite à mon goût, je sens les choses filer entre mes doigts comme du sable, un simple pion sur l’échiquier. Je suis ballottée comme un fétu sur un océan étrange de désir et de rapport dominant/dominée…
    
    Je me demande bien comment j’en suis arrivée là. Les fessées à main nue, mon cul tout rouge, la sensation extraordinaire d’apaisement quand il vient me couvrir, son bas-ventre sur mes fesses écarlates, la sensation d’être forcée tout en étant consentante… Ce délicieux frisson d’être sa chose, qu’il me fasse des trucs auxquels je n’aurais pas osé penser… pas osé penser qu’il ose me les faire…
    
    Pourtant, aujourd’hui encore, j’éprouve ce frisson ambigu qui me tenaille délicieusement les entrailles, qui vibre dans ma colonne vertébrale et qui affole mon cœur. Les bras qui flageolent, les jambes mal assurées…
    
    À quatre pattes sur le sol dur et froid, habillée de sombres bas et bottes comme une catin, collier au cou, j’attends le bon vouloir de mon maître qui tient ma chaîne de ma laisse en main…
    
    Je suis devenue sa chienne.
    
    Ni plus, ni moins…
    
    Le long frisson m’envahit plus encore, des sensations étranges montent en moi, des idées biscornues, peu avouables, si folles ! Je regarde le sol, si proche, les pieds de mon maître et entre nous la chaîne à maillons inoxydables qui me rive à lui, inoxydable comme ma soumission, ma servilité à ses moindres désirs.
    
    J’attends ses ordres, à ses ...