1. Canis


    Datte: 15/02/2019, Catégories: fh, fsoumise, fouetfesse, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... ! Mais quel pied !!!
    
    À peine ai-je fait un pas dans la chambre qu’il se jette sur moi, m’embrassant furieusement. Un homme sauvage pour une femme civilisée, un bon accord à mon goût ! Pour l’instant, je n’ai pas trop la tête à cogiter, je me fais dévorer de bisous et je m’abandonne totalement.
    
    Quelque temps après, la caresse des baisers s’arrête, j’en ai encore plein de frissons. Vautrée sur le lit, allongée sur le dos, je m’étire tel un chat, pardon, une chatte. D’ailleurs, en parlant de ça, vu ce qu’il me reste comme habit, mon ex-bosquet va vite prendre l’air. Ah oui, il n’y a pas si longtemps que ça, j’ai fait le sacrifice de ma toison intime. Alexis s’en est fort bien tiré, délicatement, doucement. Au départ, je n’étais pas rassurée mais comme il s’y est pris à merveille, nous avons recommencé. Et je dois avouer que les sensations sont… plus fortes, je sens mieux le contact des peaux, la chaleur de son ventre, la dureté de sa tige… Oui, plus fortes, plus prononcées, plus…
    
    J’ouvre les yeux : le regard d’Alexis est étrange, un mélange de ludisme et de sadisme. D’ailleurs, les deux vont de pair ! Surtout du côté sadique… Je me demande bien quelle est la suite ; je suis vite fixée en jetant un bref coup d’œil sur un coin du lit.
    
    Peu après, je suis nue, assise en tailleur sur le tapis qui jouxte mon chevet. Alexis vient juste de finir de me poser le collier de chien autour de mon cou. Je me sens un peu bizarre. C’est la première fois que j’ai une telle chose ...
    ... autour de ma gorge, c’est étrange, pas totalement avilissant, mais quand même un peu humiliant quelque part.
    
    — Lève le menton !
    
    L’ordre est sec, impératif, sans la moindre marque d’hésitation. Alexis apprend vite. Il a compris qu’il y avait deux mondes, celui de nos fantasmes et l’autre, le réel. Il est rare que nous parlions de ce que nous avons fait comme folies durant notre escapade dans notre monde personnel. Un mur, une muraille cloisonne bien nos nuits moites de nos jours clairs.
    
    J’obéis, je sais très bien obéir, c’est ma plus grande découverte de ces derniers temps. Alexis se penche, je respire son parfum. Il fixe quelque chose que je ne vois pas à mon collier. Il se relève, je baisse la tête : une chaîne est à présent attachée sous mon menton, une chaîne aux maillons d’inox qui décrit un arc gracieux presque entre mes seins. Alexis me regarde, l’autre bout de la laisse dans sa main. Il désigne quelque chose au pied du lit :
    
    — Mets ces bas et ces bottes !
    
    Prestement, j’enfile les bas noirs à bandes adhésives. Je lisse cette matière proche de la soie sur mes jambes, le contact est excitant. Puis je glisse délicatement mes jambes dans les bottes à hauts talons aiguilles, que je lace ensuite méticuleusement. J’aime ce genre de bottes, elles mettent bien mes jambes en valeur et le côté sexy de la chose n’est pas indifférent à mon homme !
    
    — Mets-toi à quatre pattes, comme une chienne !
    
    Je m’exécute, les genoux sur le tapis, la paume des mains dans la laine. ...