Chroniques futuristes
Datte: 15/02/2019,
Catégories:
fh,
ffh,
hagé,
fagée,
frousses,
rousseurs,
dispute,
Voyeur / Exhib / Nudisme
préservati,
pénétratio,
hdanus,
pastiche,
délire,
Humour
sf,
Auteur: Radagast, Source: Revebebe
... côté ?
— Exact. Il fut exigé par le secrétaire général que Jack Hyesse choisisse deux « collaboratrices, un homme et deux femmes contre un homme et deux femmes. La parité parfaite.
— Comment réagissaient les autres pays, la presse ?
— D’abord un sentiment de stupéfaction, d’incompréhension.
Pour la presse il y avait plusieurs approches. L’humour et la gaudriole. On allait savoir si Deirdre et Angela étaient de vraies rousses, ou qui possédait la plus grosse, Philibert ou Jack. Les bookmakers anglais prirent aussitôt les paris. Tu pouvais même parier sur la longueur des pénis, sur le couleur des poils pubiens des deux femmes ou même de leur épilation totale ou partielle. Du délire.
Les articles de fond expliquaient que c’était une première, mais ce genre de combat avait déjà plus ou moins existé. Dans l’antiquité « les trois voraces contre les trois coriaces »(1), au moyen âge le « jugement de Dieu », mais toujours avec des combattants armés.
Pour les autres pays, pas de commentaires. Simplement des communiqués sans saveur. En privé, c’était autre chose. La présidente américaine, Mallory Clito, prit même des paris sur la victoire de l’Alliance. Elle ne pouvait pas blairer l’Anglais.
Les femmes étaient partagées. Les féministes contre ce qu’elles qualifiaient de mascarade, le corps de la femme ne devait pas devenir un champ de bataille. Les autres pour. Elles disaient que le corps d’une femme pouvait devenir une arme. Il suffisait de se remémorer les grèves du ...
... sexe faites par des femmes pour faire plier les hommes.
— Il n’y a pas eu de réticences ? D’appel à ne pas se livrer à ce genre de pratique ?
— Si. D’abord du clergé, il fallait s’en douter. De toutes religions confondues ce fut un tollé. C’était une honte, un sacrilège.
— Ça ne m’étonne pas.
— Des pacifistes ayant demandé audience au pape, il fut demandé à Urbain XIX s’il désirait voir soit des milliers d’hommes mourir, sans compter les civils, ou alors six personnes pratiquer l’acte pour éviter une hécatombe. Car il ne fallait pas oublier que la France et l’Angleterre possédaient encore l’arme nucléaire à cette époque. Les imams, rabbins, ou évêques de tous poils se le tinrent pour dit. Ils maugréèrent dans leurs barbes mais ne se firent plus trop entendre. Une autre rébellion, plus étonnante encore se manifesta. Les militaires ! Je parle de hauts gradés, généraux, amiraux qui se récrièrent. On leur enlevait la possibilité de briller, de mener des combats. Si les militaires ne pouvaient plus se battre, c’était la fin de tout. Les hommes du rang eux étaient pour, ils avaient une possibilité de sauver leur peau.
— Je vois le tableau. Des généraux anglais et français manifestant ensemble pour pouvoir se battre tranquillement !
— La réponse vint de Philibert, qui citant Clémenceau, leur dit que la guerre était chose trop sérieuse pour être confiée à des militaires. Les marchands d’armes renâclèrent aussi, fallait les comprendre, leurs bénéfices s’évaporaient en même temps ...