Rêves de jeunes époux
Datte: 14/02/2019,
Catégories:
f,
h,
fh,
ff,
bizarre,
vacances,
amour,
fsoumise,
hsoumis,
fdomine,
revede,
vidéox,
odeurs,
pied,
Masturbation
Oral
fdanus,
fsodo,
hdanus,
hgode,
coprolalie,
uro,
attache,
poésie,
délire,
Humour
fantastiqu,
Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe
... faire rugir le turbo, défier la mort et le tombeau, sans contrainte ni ceinture, sans crainte ni clôture, frémir et blêmir au détour d’un virage, se jouer du survirage, faire souffrir les engrenages, risquer le carnage dans un hurlement de pneus qui hargneux répandent leur gomme pour s’accrocher désespérément à la route comme d’autres à leur amour lorsque celui-ci part en tonneaux dans le fossé, cabossé de rêves inexaucés et concassé de frustrations répétées. Finir sa vie sur la chaussée, ivre de vivre une heureuse utopie brisée par l’entropie d’un monde raisonnable et minable. Il reste l’immortel souvenir d’une orgie de vitesse, d’une frénésie sexuelle de vélocité, de l’effroyable caresse du métal déchiqueté, morsure dans la chair lacérée, avec la soudaineté furieuse de l’accident mortel. C’est l’autolyse sur l’autoroute. Ou bien alors on survit, la peau balafrée qui effraie, le corps délabré, démembré, dans un abîme de douleurs, comme les amoureuses trahies par ceux qu’elles idolâtrent, zombies femelles, parfois encore belles, mais malheureuses et devenues dangereuses pour les vivants.
J’ai très envie de lui sans oser le réveiller. Il doit rêver à son fantasme favori. Ce serait dommage d’interrompre le songe. Ne pouvant me rendormir, excitée par la lecture que mon doux compagnon m’a laissée en pâture, il me faut m’alléger de cette impatience vénérienne qui me donne l’impression d’être une chienne en chaleur. Je m’apprête à m’offrir, via mes doigts excursionnistes, ...
... quelques joies hédonistes. Pour ne pas le perturber, je vais donc me masturber en le regardant dormir, gardant mes soupirs pour moi-même. Sans le petit vibromasseur dont le tremblement ravisseur m’offre un effet jouisseur : le bourdonnement peu discret de l’objet l’éveillerait. Je vais m’empresser de caresser, d’une main indécente, ma petite fleur incandescente, comme lorsque j’étais adolescente. De la main gauche, je me pelote les tétons, puis j’écarte le coton de ma culotte. De l’autre, sans avoir besoin de préliminaires, je frotte doucement mon clitoris, lutinant mon bouton d’allégresse. Je prends mon temps car rien ne presse. Le doigt paresse, les seins se dressent. Point de sécheresse : le tissu est déjà trempé, autant par les glaires cervicales qui suintent de ma muqueuse utérine que par la cyprine qui chatouille mes narines, fluides issus d’une biologie complexe optimisée pour que le sexe conduise à faire des bébés. Ma fente fleure bon la concupiscence fiévreuse d’une femme amoureuse exhalant l’essence de son intimité, contemplant son homme dévêtu, la verge ravissante et turgescente et les bourses gonflées de liqueur sexuelle destinée à sa belle. Si mes mouvements ne le sortent pas de son sommeil, à coup sûr ce sera l’odeur qui s’en chargera, quand elle atteindra son nez. Lorsqu’il sera réveillé, réparé par un sommeil revivifiant, il pourra me pénétrer sans préparation ni lubrifiant : je suis toute prête à l’accueillir jusqu’au fond de moi, de la manière qu’il voudra. En ...