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UnChapitreUneHistoire (1)
Datte: 12/02/2019, Catégories: Hétéro Auteur: OnoX, Source: Xstory
... débarrassa sa robe des herbes sèches et autres brindilles et s’enfuit vers sa voiture ; Tony la suivit en reboutonnant son pantalon de travail. Elle ouvrit sa porte, mit la serviette sur le cuir du siège et s’assit. — Pourquoi me suivez-vous ? Il soupira et dit : — Je remonte la trace. Elle regarda au sol et vit de petites gouttes plus ou moins grosses mener à son 4x4. Elle regarda Tony, sourit et se mordit la lèvre inférieure. — Nous en avons terminé. Au revoir, et à jamais. Elle démarra le moteur et finit leur conversation et lui disant : — Au fait, vous vous êtes roulé là où j’ai craché votre sperme. Elle partit sans un regard en arrière. Il baissa les yeux et vit les grosses taches. — Merde ! fit Tony. Il resta là avec son pantalon plein de sperme, complètement perdu. Il retourna à sa voiture. — Mes livres ! J’ai failli les oublier. Il chercha son sac devant la médiathèque et vit qu’il avait été mis près du comptoir. Il voulut ouvrir la porte, mais celle-ci lui refusa l’entrée. — Bordel de merde ! Elle vient de fermer. Il secoua la tête et récupéra sa voiture. Le patron ne va pas être jouasse ! Il se gara devant le bâtiment de l’entreprise de domotique pour laquelle il travaillait. Il entra et demanda à la secrétaire si le patron était là. — Oui, Tony ; il est dans l’atelier. Il arriva. Le patron était en train de câbler un coffret électrique. — Salut, patron. — Alors, ça s’est bien ...
... passé, l’installation ? La maison est belle. — Elle est de toute beauté. Et oui, cela s’est bien passé, mais la portière de la voiture a été cabossée. — Quoi ? Il se tourna et mit le tournevis qu’il avait à la main dans sa caisse à outils. — Comment t’as fait ton compte ? La maison est dans une allée privative, et il n’y a pas encore d’occupants. — C’est sur le parking de la bibliothèque. Je me suis arrêté pour récupérer des livres, et à mon retour, "bing", c’était fait. — Je t’ai déjà dit que nous n’avons pas d’assurance pour les déplacements privés avec les voitures ! cria le patron. T’as intérêt à avoir un constat en bonne et due forme ! — Bah, j’ai rien vu. Alors... — Oh toi, je vais te faire payer la franchise ! La mâchoire de Tony tomba. — Pardon ? — Elle est de 800 euros. J’espère que tu as du liquide sur toi. — Mais tu ne peux pas me faire ça. — Et pourquoi donc ? — Je suis ton fils. Le patron leva les yeux au ciel. — Je ferais même payer ma mère s’il le fallait. Et puis je t’ai assez prévenu comme ça. Il retira ses gants et rangea ses outils. — Allez, ta mère nous attend pour préparer à manger. Bon... bah... 800 euros pour une pipe et une partie de jambe en l’air... j’aurais mieux fait de me payer une prostituée… — Et ton pantalon est dégueulasse ; tu me feras le plaisir de te changer. Et vu ton odeur, prends une douche. Ça me fera toujours quelque chose à raconter plus tard.