1. Un peu duchesse un peu P ...


    Datte: 11/02/2019, Catégories: Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Mature, Auteur: Baron-rouge, Source: xHamster

    ... lui en voulais de m'avoir snobé hier.
    
    Je tâchais de ne pas la démentir. Je confirmais que sa froideur d'alors en effet m'avait surpris. Je lui concédais que je n'avais jamais rien compris aux femmes. Femme varie bien fol qui s'y fie. Elle balaya cela d'un beau revers de main. Son visage du coup illuminé et manifestant son aspect de reine, elle fit un signe vers le serveur et se tournant vers moi : « Vous êtes un gentleman et pour me pardonner vous allez m'offrir une coupe de champagne. » Je souris à son insolence. Ce champagne frais à nos lèvres en effet nous rasséréna. Elle devint volubile et parla de sa vie et de sa jeunesse.
    
    J'étais indubitablement sous son charme. Du reste elle ne se cachait pas que je lui plaisais et qu’elle m’avait trouvé le premier jour bel homme rehaussé par le prestige que j'étais être d'esprit et qui écrivait. Elle tint à me démontrer qu’elle avait lu et compris mon ouvrage. Toutes ses remarques là-dessus étaient pertinentes. Elle me savait gré de lui avoir redonné envie de lire Balzac et notamment des textes moins célèbres tel celui du cabinet des antiques. Elle convenait des analyses justes et cruelles de l'auteur. Je vis qu’elles les ramenaient à sa propre expérience douloureuse et amère.
    
    Je cherchais dans mon souvenir quel personnage balzacien pouvait illustrer au mieux sa vie. En même temps, j'étais chagriné que cette fée et femme de lumière eut son autre face obscure. Je songeais qu'elle honorait aujourd'hui d'autres rendez-vous que ...
    ... le mien. Ceux-ci se pourraient conclure ailleurs qu'à l'étage de l'estaminet. Je doutais qu'elle parlât de Balzac avec ces autres hommes. Des images troublantes voire affreuses traversaient mon esprit. Elle excellait en fellation et sodomie non moins qu'en la littérature. Il me brûlait de savoir voire d’aller vérifier ses talents.
    
    Je décidais de conserver le secret et de ne pas lui révéler que je savais. Au contraire fis-je à mon tour preuve d'audace. Je me jetais à l'eau et ne lui proposais pas moins de venir visiter mon antre au prétexte de découvrir aussi mon lieu de travail et ma bibliothèque. Coquette elle répondit à cela : « Volontiers. Ma vertu ne court grand risque avec un homme d’honneur et d'esprit tel que vous.« Appréhendait-elle réellement mes intentions ? Était-elle sûre qu'en femme mûre, elle était à mon goût ? Elle trahit à cet égard un peu de doute. « Ne vous forcez pas d'être charitable avec moi ! »
    
    Je lui expliquais que j'avais perçu la noblesse de son âme. Notre goût mutuel pour Balzac nous interdisait de nous abaisser à des sentiments médiocres ou à des façons hypocrites. Elle en convint. Elle manifesta sa joie d'avoir rencontré enfin une grande âme tel que la mienne. Sa vie ici était par trop triste et ennuyeuse. Elle avait besoin de mon commerce. Je la rehaussais lui restituant l'estime de soi. J'avais bien conscience de la sauver. En même temps elle apportait aussi du piment à ma vie.
    
    Nous convînmes qu’elle vienne le lendemain en fin de matinée. ...
«1...345...»