1. Instants volés


    Datte: 11/02/2019, Catégories: fh, extracon, amour, intermast, Oral pénétratio, tutu, ecriv_f, Auteur: Merry, Source: Revebebe

    Nous nous sommes assis sur une marche d’escalier, la pierre était froide, nous ne la sentions pas, il faisait nuit, les étoiles trouaient la noirceur du ciel, mais nous ne les voyions pas. Rien ne comptait en ce moment que cette ivresse interdite. Nos lèvres, sans que nous ne l’ayons décidé s’étaient rapprochées, écartées, soudées. Je sentais la douceur de ta langue qui caressait la mienne, j’avais de plus en plus chaud dans la nuit gelée de ce mois de Janvier, je frissonnais de plaisir, j’étais perdue. Je sais que ce moment magique nous était interdit, qu’il ne pourrait que nous rendre malheureux, plus tard, mais je voulais sentir encore ta bouche tiède sur la mienne, rien ne pouvait m’en détourner, j’avais perdu tout contrôle.
    
    Nous étions jeunes, nous étions fous et, surtout, nous avions bu plus que de raison. Notre attirance latente s’est concrétisée ce soir-là, tout s’y prêtait : l’absence de mon fiancé, le lapin posé par ta dernière conquête en date. Avons- nous eu tort ? Je l’ignore, mais ces moments intenses resteront gravés dans mon cœur jusqu’à la fin de mes jours et, pardonne-moi ce cliché, jusqu’à la fin de mes nuits.
    
    Je ne cesse de penser et de penser encore à ces instants de pure ivresse et, oserais-je, de pur bonheur… Très vite, nos langues se sont emballées, je sentais l’excitation monter en moi, j’ai passé ma main dans tes cheveux, les tiennes se sont glissées sous mon pull, impérieuses, brûlantes, parcourant chaque centimètre carré de ma peau. Je me ...
    ... suis collée contre toi, facilitant ton approche. Dans un sursaut de volonté, j’ai réussi à me soustraire à l’étreinte de ta bouche, pour me ruer aussitôt vers la douceur de ton cou, de ta nuque, pour te dévorer de tout mon amour si longtemps dompté.
    
    Tu m’as regardée, droit dans les yeux, et la douceur azurée de ton regard m’a fait fondre, je t’ai dit "oui" de tout mon être. Je t’ai suivie à l’intérieur, tu étais assis sur le canapé, pas si sûr de toi que ça, finalement. Je me suis installée à tes côtés, narquoise, c’est moi qui me suis mise, cette fois, à te fixer de mes yeux noirs, que l’on dit si tristes. Tu soutenais mon regard. J’ai commencé à passer ma main sur la toile de ton jean. Il était noir, aussi, je m’en souviens. Je t’ai caressé, ma main devenant plus franche au fur et à mesure que tes paupières se fermaient.
    
    Tu t’es finalement allongé sur le cuir du canapé, je me suis mise à genoux et après t’avoir sommairement déshabillé, j’ai pris ton sexe dans ma bouche. Ma chatte me faisait mal, à chaque mouvement mon excitation ne faisait que croître, je sentais la cyprine suinter de mon sexe douloureux, et tu ne faisais toujours pas un mouvement, te contentant de m’admirer, tes yeux maintenant grand ouvert, en train de laper l’humidité de ton gland, de happer toute la longueur de ton pénis, de l’aspirer à me blesser l’intérieur des joues.
    
    Je jouais à l’experte, chacun de tes légers soupirs étant une récompense, ta main essayant doucement de caresser ma tête ou mes ...
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