1. La boulangère et l'étudiant


    Datte: 19/02/2018, Catégories: fh, fplusag, vacances, magasin, Masturbation Oral fdanus, fsodo, yeuxbandés, Auteur: Phileras, Source: Revebebe

    Clin d’œil historique : L’histoire se déroule de juin à septembre 1967. Le Général de Gaulle est au pouvoir. L’homme va déjà dans l’espace, mais il n’est pas encore allé sur la lune. C’est le plein emploi, c’est à dire qu’il n’y a aucun problème pour trouver un travail, un job d’été ou un stage, quelque soit le niveau de formation. C’est le cas inverse qui est monnaie courante, les patrons ne trouvent pas d’employés. La majorité est à 21 ans. Les lycées ne sont pas encore mixtes et de nombreuses études sont interdites aux femmes qui viennent tout juste d’obtenir l’autorisation d’avoir un compte en banque. La discipline est de rigueur partout, du lycée à l’entreprise. Dans la plus part des cas, les hommes travaillent en complet veston et les femmes en jupe ou en robe (le pantalon leur est encore interdit). À cette date les méthodes « contraceptives » les plus courantes en France sont la méthode OGINO et la méthode des températures (aux Etats-Unis plus de cinq millions d’américaines sont déjà à la pilule). Pour les jeunes filles, un enfant peut être la conséquence malheureuse d’une aventure. L’abandon est autorisé par la loi, mais pas l’I.V.G. La publicité pour la contraception est interdite. C’est la raison pour laquelle de nombreuses jeunes femmes souhaitent avoir leur première aventure amoureuse avec celui qui deviendra leur mari, au cas où…. Le problème « des aventures » se pose beaucoup moins avec les femmes au delà de la trentaine (mariées ou non), et disparaît ...
    ... totalement après la quarantaine. Les méthodes contraceptives (dont la fameuse pilule et le stérilet) ne seront libéralisées qu’en décembre 1967 et l’I.V.G. une petite dizaine d’années plus tard. Les mœurs des jeunes, très libres dans les pays nordiques, anglo-saxons et d’Europe de l’est, ne seront bouleversées en France qu’un an plus tard, après les événements de mai-juin 1968.
    
    Aujourd’hui, samedi 24 juin 1967, Edouard Ecorcier, étudiant de deuxième année à la faculté des sciences de Montpellier, vient de décrocher tous ses examens. Bien qu’ayant un peu plus de vingt ans, il n’a pas de voiture, ses économies ne lui permettent pas encore d’en acheter une.
    
    Il est en route pour Aubenas en Ardèche en compagnie de sa mère qui lui a laissé le volant. Il doit faire un stage de cinq semaines dans l’entreprise Dumarez spécialisée dans le petit bobinage électrique de précision. Après l’avoir déposé et en avoir salué le patron, sa mère reprendra la voiture pour être de retour sur Montpellier avant la fin de l’après-midi.
    
    Le trajet se passe sans histoire et beaucoup plus rapidement que prévu. L’usine, située sur la route qui relie Aubenas à Vals les Bains, est des plus faciles à trouver. Une fois la voiture garée dans la cour, Edouard et sa mère se rendent chez le gardien qui les conduit immédiatement dans le bureau de Monsieur Dimitri Dumarez, Directeur général de l’entreprise qui porte son nom. Son adjoint et ami Didier Dufour, Directeur technique, est à ses côtés. Ils sont tous les ...
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