1. Retour de l'internat (4)


    Datte: 08/02/2019, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Swingme, Source: Xstory

    ... mène jusqu’à un canapé, dans un coin sombre, et commande d’un geste trois coupes de champagne. En un instant elles sont mises à notre disposition, sur la table basse, cuir et verre, située devant nous.
    
    En sirotant, j’ai tout le loisir de détailler la faune locale, et de m’imprégner des us et coutumes : quelques femmes au bar, sereines, sures d’elles, des couples en observation, chuchotant, d’autres qui semblent se former sur la piste de danse, s’enlaçant lascivement. Je me fais la réflexion que tous respirent… le sexe. Je refais le tour, avec ce filtre en tête, et cela confirme mon impression.
    
    — Peter, c’est quoi cette boîte ? Pourquoi il n’y a pas d’enseigne devant ?
    
    — Tu verras bien… Ici, ce n’est que l’apéritif…
    
    Il se tait, toujours mystérieux. Je sens mon excitation monter, mes bras se recouvrir de chair de poule, malgré la chaleur suffocante des lieux, et je deviens subitement très consciente de mes seins nus sous mon haut, de l’air qui s’engouffre sous ma jupe, de l’humidité qui gagne mon intimité.
    
    Cassandra m’observe sans se cacher, telle une prédatrice prête à fondre sur sa proie. Et incroyablement, je suis toute prête à jouer le rôle de la victime. Mon corps réclame des mains caressantes, mon ventre de quoi être rempli.
    
    Le champagne terminé, Peter donne le signal de se lever, et de l’accompagner. Le sang battant dans les tempes, je suis le mouvement. Peter se dirige vers le fond de la salle, traversant la piste de danse. En passant devant, je ...
    ... remarque que le couple qui s’y trouve alors est plutôt avancé dans ses caresses : l’homme a retroussé la jupe de la demoiselle et lui malaxe ostensiblement les fesses.
    
    Peter écarte un rideau noir que je n’avais pas remarqué jusque-là, et plonge dans un couloir obscur. Un second rideau occultant, et la musique de la première salle devient quasiment inaudible. S’ensuit alors une lente descente, juste éclairée de quelques fils lumineux sur les marches de l’escalier.
    
    Nous débouchons, au sous-sol de la boîte, sur une succession de caves voûtées, dans la pénombre, meublées de sofas, lits circulaires, et ponctuées de colonnes, de poutres, et de quelques consoles sur lesquelles sont disposés des rafraîchissements et des coffrets de tailles diverses.
    
    Un picotement familier apparaît sur le bout de mes doigts, et je souris intérieurement, pleinement consciente du moment particulier, de l’environnement étranger et nouveau pour moi, des découvertes à venir.
    
    Peter se retourna vers moi :
    
    — Observe un instant…
    
    Je laisse mon regard embrasser la scène, tente de comprendre ce qui s’y passe.
    
    — Es-tu toujours partante pour quelques expériences ?
    
    L’évidence me frappe. Tous ceux qui sont ici présents viennent seuls, à deux ou plus, avec leur partenaire régulier ou non, s’adonner à divers jeux sexuels, voyeurs ou acteurs. Dans des proportions sûrement inédites pour moi.
    
    — Uiii…
    
    — Bien.
    
    Peter fait une pause, me laissant prendre la mesure de mon acceptation.
    
    — Voilà ce ...
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