Les interviews de Sophie
Datte: 08/02/2019,
Catégories:
Entre-nous,
Les femmes,
Auteur: Jeannette la FDC, Source: Hds
... si beau ! Vous buvez quelque chose ?
- Je veux bien un verre d’eau s’il vous plait.
Je la regardais traverser le salon avant de me diriger vers la cuisine. Quel superbe déhanché ! Une jupe moulante épousait à la perfection ses jolies fesses rondes, et j’appréciais sa longue crinière qui dévalait en cascade jusqu’au creux de ses reins.
Je la rejoignais dehors et m’installais la table ou trônaient déjà son ordinateur portable et son appareil photo. Elle me posa diverses questions, et j’eus la surprise de constater qu’elle connaissait très bien mon travail. Elle savait ou je m’étais rendue et quand, et semblait particulièrement intéressée par mes recherches. Je n’en fus que davantage émoustillée, c’était extrêmement rare que des journalistes aient des questions pertinentes sur des travaux aussi précis.
L’entretien terminé, elle me demanda si elle pouvait me prendre en photo. Je lui dis qu’il me faudrait déjà me vêtir un peu, le « bikini-paréo » ne faisait surement pas très professionnel. Elle rit, et me dit que nous pourrions peut- être déjà commencer par quelques clichés « pour le plaisir ».
J’hallucinais. Depuis toujours, les femmes qui ne faisaient pas de détour étaient celles qui m’excitaient le plus. Si j’aimais parfois être celle qui entreprenait, cela ne me dérangeais jamais que l’on prenne des initiatives à ma place. Au contraire ; c’est si bon de se sentir désirée !
- D’accord, j’accepte. Amusons nous un peu, nous l’avons bien mérité, après cette ...
... riche discussion. Ou voulez-vous que je me mette ?
- Sur votre transat. Oh ! Vous lisez Virginie Despentes ? Vous aimez ?
- Je n’aime pas, j’adore. Cette femme nous renvoie à ce que nous avons laissé faire à la société. Heureusement qu’il existe aujourd’hui des écrivains comme elle. Sinon, nous oublierions tout du monde de dingues dans lequel on vit.
- Je suis assez d’accord. Vous voulez bien le prendre et le lire ? Et sans le paréo, ça serait encore mieux.
J’acquiesçai et défis le nœud qui reposait sur ma hanche. Le tissu glissa, je me baissai pour le ramasser, en oubliant de plier les jambes. J’entendis le déclencheur de l’appareil photo s’activer. En rafale !
- Mais ! Je ne me suis pas encore installée ! lui fis-je remarquer.
- Justement, ce sont ces moments-là les plus beaux ! Ceux où vous ne vous attendez pas à être prise en photo. Surtout vous, vous avez un charme naturel, vous n’avez pas besoin de poser !
Que de compliments ! Si elle continuait comme cela, je n’allais pas tarder à frissonner de désir et à projeter de quelle façon j’allais pouvoir l’allonger sur la table de jardin se tenant juste derrière elle. Surtout que son décolleté, quand elle se penchait au-dessus de mon corps allongée pour le prendre en photo, me faisait profiter d’une vue imprenable sur ses deux gros seins qui semblaient peinés à rester blottis dans son soutien-gorge. J’étais toujours venue au secours de ce genre de poitrines. Croyant qu’elles étouffaient dans le corsage de ces ...