Parties de jambes en l'air avec une Miss (1) - Histoires de Sexe

Parties de jambes en l'air avec une Miss (1)

... ne pas trop le montrer. Je m’applique donc à prendre des clichés soignés, Romane posant à nouveau très naturellement, puis je lui rends son téléphone.

— Merci, me dit-elle. Comme j’aimerais bien faire un peu de mannequinat, ce genre de photo, ça peut toujours servir pour mon book.

— Je comprends. T’as pas froid aux yeux en tout cas.

— Si je veux faire ce métier, justement, c’est pas conseillé...

Elle remet ensuite son débardeur puis, nous faisons marche arrière pour quitter le champ, et nous reprenons la direction de la maison.

— C’était sympa en tout cas, cette petite balade, déclare-t-elle.

— Oui, ça fait du bien de digérer un peu...

— Et aussi de passer du temps entre cousines, rajoute Romane, c’est tellement rare.

— C’est vrai aussi...

Nous continuons de discuter de tout et de rien puis, après vingt minutes de marche, nous sommes de retour à la maison, où les autres cousins sont toujours en pleine partie de molky. Dès qu’ils ont terminé, nous troquons les quilles en bois contre un jeu de Monopoly qui nous prend une bonne partie de l’après-midi. De temps en temps, mon regard croise celui de Romane, et nous nous sourions, comme si une nouvelle complicité nous liait depuis la balade que nous avions faite ensemble.

Pendant que nous jouons, les adultes qui ont fini par émerger de leurs siestes s’installent aux tables autour de nous pour discuter et boire un coup, tandis que d’autres vont s’affairer à préparer la paella prévue pour ce soir. Bref, ...

... chacun vaque à ses occupations dans la joie et la bonne humeur.

Quand la partie de Monopoly se termine, Anaïs et moi allons donner un coup de main en cuisine puis, quand arrive l’heure de l’apéritif, nous ramenons dehors une grande marmite de sangria bien fraîche, sur laquelle tous les invités se jettent. Très rapidement, chacun a un verre et trinque une nouvelle fois aux cinquante bougies de ma mère puis, quand mon père ouvre les baies vitrées de la maison pour mettre de la musique, même s’il n’est que dix-neuf heures, la terrasse se transforme en piste de danse.

Nous passons donc l’heure suivante à danser et à chanter bruyamment en famille et, une fois de plus, je me dis que c’est aussi bien que nous n’ayons pas de voisins, sinon leur tranquillité serait mise à rude épreuve pendant tout ce week-end.

Alors qu’Anaïs et moi improvisons une chorégraphie avec nos cousins, je jette un rapide coup d’œil vers Romane; et je constate aussi que cette dernière semble être habituée aux pistes de danse tant elle bouge son corps avec grâce, facilité et naturel. Voyant que je la regarde, elle m’adresse un petit sourire puis, elle s’approche de moi et m’attrape les mains pour me faire danser avec elle. J’essaye d’imiter ses pas de danse avec maladresse, ce qui nous fait beaucoup rire; puis, Romane me lâche pour retourner au milieu de la piste.

Je la regarde se déchaîner sur une nouvelle chanson pendant quelques secondes et, en voyant certains de mes cousins lui jeter de temps en ...