Bienvenue dans la famille
Datte: 06/02/2019,
Catégories:
fh,
ff,
hplusag,
freresoeur,
vidéox,
69,
fgode,
fist,
pénétratio,
fsodo,
glaçon,
Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe
... ici : je vais habiter avec quelqu’un.
— Celui pour lequel tu as quitté Marc, devine sa mère, finaude.
— Oui. Je voudrais vous le présenter ; il attend dehors.
— Qu’il vienne ! Je suis impatient de rencontrer celui qui a décidé ma fille à renoncer à sa liberté et à son indépendance, lance le père en se levant.
— Je dois vous dire autre chose avant.
Il se rassoit, inquiet.
— C’est un homme (ça ce n’est pas un scoop pour ses parents) qui a 43 ans.
Ses parents restent un moment silencieux.
— Ma chérie, je suppose que tu as bien réfléchi avant de te décider ; cet homme pourrait être ton père.
— Je sais, mais je l’aime ; il est merveilleux, il est…
— Ne dis rien : on se doute qu’il doit avoir toutes les qualités, sourit sa mère.
— Et vous le connaissez.
— Un de nos amis ? interroge son père.
Julie prend son élan et son courage à deux mains :
— Non ! C’était le fiancé de ma cousine Ariane.
La stupeur se peint sur le visage de ses parents, les questions se bousculent dans leur tête. Julie coupe court et leur raconte les circonstances de sa rencontre avec Bernard et l’évolution de ses sentiments.
Pendant ce temps, ce dernier, voyant les aiguilles tourner, s’inquiète et ronge son frein. Il imagine les pires choses. Il va se décider à aller sonner quand Julie apparaît et lui fait signe. En allant vers la maison, Julie lui dit que ses parents acceptent sa décision et l’invitent à dîner.
L’accueil des parents est chaleureux. Bernard se souvient d’eux. ...
... Le père de Julie est le plus jeune de la famille et avait à peine quatre ou cinq ans de plus que sa nièce Ariane. Sa femme et lui ne s’étaient pas montrés hostiles envers lui, mais n’avaient pas – contrairement à la tante Antoinette – pris ouvertement parti pour lui. Autour de l’apéritif, après avoir parlé de son métier, Bernard, poussé par Marie-Thérèse, la mère de Julie, explique ce que la ressemblance de cette dernière avec Ariane avait provoqué en lui. Ajoutée à la différence d’âge en plus, si Julie ne l’avait pas un peu bousculé, jamais il n’aurait osé s’avouer son attirance pour elle. Louis, le père de Julie, sourit :
— Pour ça, elle ressemble à sa mère : elle n’hésite pas à prendre les moyens qu’il faut pour arriver à son but.
— Ça veut dire quoi ? Que je t’ai bousculé ? réplique Marie-Thérèse, faussement fâchée.
— Euh, disons que tu m’as fait remarquer que tu avais grandi.
Elle regarde son époux avec tendresse :
— C’est vrai ; Louis était un ami de mon frère aîné. J’avais neuf ans et lui quatorze ; je n’étais que la petite sœur casse-pieds de son meilleur copain, presque la sienne. Mais moi, dès ce moment, j’ai su que ce serait lui. Les années ont passé, mais pour lui j’étais toujours une petite fille. Pour mes dix-sept ans, cet individu est venu à mon anniversaire accompagné d’une nommée Magali avec qui il fricotait depuis quelque temps. Il fallait donc que je lui fasse remarquer que lorsque l’on m’appuyait sur le nez, il n’en sortait plus du lait. J’ai ...