1. Bienvenue dans la famille


    Datte: 06/02/2019, Catégories: fh, ff, hplusag, freresoeur, vidéox, 69, fgode, fist, pénétratio, fsodo, glaçon, Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe

    ... plus que l’exclamation, fait sortir Catherine de sa torpeur. Bernard, de son côté, revient de son ahurissement et demande, un peu égaré :
    
    — Mais que se passe-t-il ici ?
    
    À cette question, les deux femmes se lancent chacune dans sa version des faits. En faisant la synthèse, il réussit à se faire une idée du déroulement des opérations.
    
    — Vous êtes folles toutes les deux. Vous vous êtes conduites comme des adolescentes mal élevées, pas comme des adultes civilisées.
    — C’est de sa faute, dit Julie ; elle a déchiré ma robe.
    — Si elle ne m’avait pas arraché mon manteau : je ne pouvais pas être nue devant elle pour discuter alors qu’elle restait habillée.
    — Elle m’a donné des claques, tordu et pincé les seins et a failli m’arracher la chatte.
    — Et a failli me casser le bras, et après elle m’a enfoncé des glaçons.
    — Et elle les a retirés. Tu n’avais pas l’air de franchement te plaindre. Il me semblait même que tu en redemandais, intervient Bernard.
    — Je suis prête à lui retirer ceux qu’elle garde dans le cul. Il doit bien y en avoir une bonne douzaine au moins.
    
    Bernard se retient de sourire.
    
    — Catherine s’en occupera elle-même quand elle le souhaitera. En attendant, tout le monde dans la salle de bain : il faut mieux désinfecter vos griffures.
    
    Avant de s’y rendre, Catherine fait halte aux toilettes ; et quand Bernard a terminé de jouer les infirmiers, tout le monde se retrouve au salon où les explications commencent sans que ces dames ne songent d’ailleurs à ...
    ... se vêtir. Bernard confirme son intention d’épouser Julie ; il voulait l’annoncer à Catherine de vive voix, pas au téléphone alors qu’elle est à l’autre bout du monde. Son retour subit et les ratés au téléphone en ont décidé autrement. Il est désolé. Bernard et Julie se rendent bien compte qu’à cette confirmation, Catherine a toutes les peines du monde à empêcher que les larmes lui viennent aux yeux. Julie en a presque pitié, son animosité envolée. Se reprenant un peu, Catherine prend la parole :
    
    — Avant que l’on ne se quitte, il faut que je t’avoue quelque chose. Te rappelles-tu quand je t’ai annoncé mon mariage avec William ?
    — C’est difficilement oubliable.
    
    Il précise à l’intention de Julie :
    
    — Un jour, j’ai reçu un message de Catherine me disant qu’elle arrivait à Paris. Je suis allé l’accueillir à l’aéroport ; il était cinq heures quand nous sommes rentrés ici. C’est le lendemain matin – après une nuit sans beaucoup dormir – qu’elle m’a annoncé qu’un mois plus tôt elle s’était mariée avec un Californien. Alors, que veux-tu m’avouer ?
    — Eh bien, avant de venir à Paris, je me suis arrêtée cinq jours à New-York et six à Montréal ; et après cette fameuse nuit, je suis restée encore trois jours à Paris pour voir la famille, puis j’ai passé une semaine à Londres avant de rentrer à Los Angeles.
    — Je sais que ton boulot t’a toujours promené aux quatre coins de la Terre. D’ailleurs, je me demande comment on peut aller aux quatre coins de la Terre, qui est ronde…
    — La ...