1. Bienvenue dans la famille


    Datte: 06/02/2019, Catégories: fh, ff, hplusag, freresoeur, vidéox, 69, fgode, fist, pénétratio, fsodo, glaçon, Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe

    ... première à se ressaisir. Elle entre d’un pas assuré en demandant :
    
    — Votre patron est-il là ?
    
    Julie ne s’oppose pas à l’intrusion. Il faut dire qu’elle n’est toujours pas revenue de son étonnement de se trouver en face de cette jeune femme dont le manteau entrouvert lui laisse entrevoir qu’hors icelui et chaussures, elle ne porte rien d’autre. Catherine, en sortant de l’avion, est passée par les toilettes pour se déshabiller entièrement et ne se vêtir que d’une ample capote de style militaire. Elle a laissé ses bagages à la consigne pour sauter dans le taxi qui l’a directement conduite ici. Durant tout le trajet, la toile rugueuse du vêtement a agacé la pointe de ses seins, ce qui contribue largement à la chaleur qui l’habite, et celle-ci ne l’incite pas à la patience. Aussi est-ce d’une voix peu amène qu’elle insiste :
    
    — Alors, il est là ?
    
    Il faut dire à sa décharge qu’ayant oublié sa tenue allégée, elle ne peut se rendre compte que celle-ci puisse troubler sa vis-à-vis et la laisser atone. La sécheresse du ton fait sortir Julie de sa torpeur.
    
    — Mais d’abord, qui êtes-vous ?
    — Ça ne vous regarde pas.
    — Si, cela me regarde. Vous sonnez et vous entrez en me bousculant presque, sans vous présenter. En général, quand vous sonnez quelque part et que quelqu’un que l’on ne connaît pas vous ouvre, on se présente et on demande la permission d’entrer.
    
    Catherine veut bien convenir qu’elle a agi de manière un peu cavalière.
    
    — Excusez-moi. Je suis Catherine Duval, ...
    ... une amie de votre patron. Est-il là, ou savez-vous quand il rentrera ?
    
    En entendant ce nom, cela fait tilt dans la tête de Julie. Elle se rappelle que Bernard l’avait mentionné le jour de la visite à la tante Antoinette. Visiblement, après son divorce d’avec l’Américain, et malgré le mariage avorté, elle a renoué des relations avec Bernard ; et à voir la tenue de la dame, pas seulement pour prendre le thé. Aiguillonnée par la jalousie, Julie décide de mettre les choses au point. Mais elle va prendre son temps et profiter de la méprise de Catherine – qui la prend pour la bonne – pour s’amuser un peu. Elle essaie de se mettre dans la peau du personnage.
    
    — Désolée, il est pas là et j’sais pas quand il rentrera.
    
    Et, après être passée derrière, elle ajoute :
    
    — Je vais vous débarrasser de votre manteau.
    
    Sans attendre le consentement de Catherine, ni même lui laisser le temps de réagir, Julie lui retire en force son manteau, laissant son interlocutrice à la fois nue et interloquée. Pas mécontente d’avoir ainsi mis sa vis-à-vis en position d’infériorité, elle poursuit comme si tout était normal :
    
    — Entrez au salon ; il va y faire plus frais, comme vous avez l’air d’avoir chaud.
    
    Sur ce, elle va accrocher le manteau dans le dressing. Catherine met quelques instants avant de retrouver ses esprits et d’aller à la suite de Julie pour récupérer son bien. Celle-ci la repousse en lui disant :
    
    — Vous vous trompez : le salon, c’est la porte à côté. Si vous voulez bien ...
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