Annie, nympho et je ne me soigne pas. (5)
Datte: 05/02/2019,
Catégories:
Hétéro
Auteur: tomy83, Source: Xstory
Je suis affalée sur mon lit, sur le ventre et nue. Je les entends, mon chéri et Francis, s’approcher dans mon couloir.
— Elle est belle, non ?
— Putain. Ces fesses, ses cuisses. C’est un plaisir à regarder cette nana. Garde-la au chaud.
Je me retourne, toujours en imitant à la perfection une femme endormie. Ils sont deux à me mater; le pied ! Je dégouline d’envie. Mais ils repartent me laissant frustrée. Je les entends pester contre le poids de cette "putain de tonnelle". Je souris. Ne voulant pas les déranger, je retourne dans les bras de Morphée. Je prends mon coussin et le glisse entre mes jambes; je prends le sien et me gave de son odeur, respirant à plein poumon. Cela me rappelle ma période où Jacques me faisait prendre du popper au masque pour être encore plus salope. J’aimais cette sensation d’être prise par des mecs à la chaîne et de planer. Le pied.
J’entends le bruit de la perceuse depuis ma chambre. Plus la peine de feindre quoi que ce soit, le vacarme est assourdissant. Je me lève, vais prendre une douche et m’habille comme la salope que je suis. Je mets un short en jean minimaliste qui remonte entre mes fesses et un Marcel bien trop grand, laissant voir la naissance de mon énorme poitrine.
Je vais à la cuisine. Les hommes ont presque fini l’installation de la tonnelle. Je m’installe sur ma table de salle à manger. Francis est le premier à rentrer. Il est torse nu. Il s’installe face à moi. Je lui sers un petit café en me penchant plus que ...
... nécessaire.
— Faites attention, c’est chaud.
Il boit son café en reluquant mes formes. Je me lève pour aller voir Olivier qui balaie ma terrasse. Il est fier de lui en tournant la manivelle. On se retrouve bientôt à l’ombre. Francis est derrière moi, je relève mon Marcel pour lui montrer mon short. Il ne dit rien. Je m’avance vers Olivier et l’embrasse.
— Merci chéri. C’est très joli.
— C’n’est pas moi qu’il faut remercier, dit-il en me plaçant face à Francis.
J’embrasse Maurice comme si c’était un amant de longue date.
— Merci, Francis, très gentil à vous.
— Euh, euh...De rien.
Je retourne près de mon chéri. Ils me disent qu’ils doivent y aller. Francis doit retrouver sa femme et Olivier finir sa tournée dans les immeubles. Je finis mon kawa allongé dans un des deux transats. C’est agréable, enfin un endroit confortable et chaleureux. Mais pas le temps de rêvasser. J’ai d’autres projets pour moi.
Je m’habille sexy; pas pute, mais sans culotte. Avec ma poitrine, le port d’un soutif est obligatoire. Je prends mon contrat, je file au magasin et je rentre discrètement par l’entrée des artistes, comme l’on aime à l’appeler. Je me faufile jusqu’au bureau de Philippe. Je vois mon boss attablé à son bureau. Il est habillé cool, tee-shirt et jean-baskets. Je toque. Il relève sa tête et son visage s’illumine.
— Entre Annie. Tu n’es pas en vacances ?
— Si, et je vous remercie. Je suis venue vous remettre mon contrat.
— Très bien. Pose-le dans la panière du ...