1. La Révélation de Sophie (6)


    Datte: 05/02/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: blueyes, Source: Xstory

    ... dans une robe en tulle noire. Le fourreau sublime les félines ondulations de la démarche. Graine de star ou de déesse ? Phil n’en revient pas :
    
    « Bon dieu qu’elle est belle !!! »
    
    La caméra semble omnisciente. A moins qu’il y en ait plusieurs. Tour à tour, elles suivent et précèdent la jeune fille. Le spectateur profite, d’abord en plan rapproché, de la splendeur du visage. Sculptée par la double perfection de la jeunesse et de la santé, la face est à peine rehaussé d’une pointe de maquillage : un trait de noir sur le contour des yeux qui amplifie encore la profondeur du regard, un rouge sang qui enflamment la pulpe des lèvres ; les joues satinées semblent jouer avec l’exclamation douce des sourcils, et un petit nez mutin pointe l’équilibre de cette parfaite symétrique, alors que, cap à la concupiscence, flotte au vent, comme un étendard victorieux, la fine crinière brune… Les caméras invisibles dézooment, l’image sur l’écran prend du recul et amplifie d’autant l’harmonie pour le plus grand bonheur du spectateur qui maintenant tourne autour de cette silhouette aux proportions parfaites, prit de vertige, il l’accompagne alors qu’elle emprunte, à pas mesurés, la rampe. De face, de profil et de dos ce ne sont que lignes et courbes ascensionnelles, éclipses et ellipses d’une féminité exacerbée. La parure meut cette sensualité, la provoque même ; moulée, dans sa robe noire, la jeune fille progresse à la limite de l’indécence.
    
    L’épaisseur du silence témoigne de l’émotion ...
    ... qui traverse l’assistance. Phil n’est pas le moins fasciné. Quelle métamorphose. Cette fille était jolie. Elle incarne désormais un idéal de beauté. Tellement admirable qu’elle en paraît inaccessible. Phil s’avoue soulagé de n’être que spectateur. La modestie est loin d’être sa qualité principale, il meurt d’envie de la baiser et pourtant, il se rend à l’évidence, acteur, il le sait, il n’aurait pas été à la hauteur du défi.
    
    Maintenant, Sophie pénètre dans la pièce, s’avance. Sa présence démultipliée, projetée sur l’immense écran, elle s’expose sous toutes les facettes aux regards cannibales de ces hommes. Oui, dévorés par l’envie, ils la dévorent des yeux. Le désir sexuel que cette jeune femme provoque est tellement flamboyant ! On se demande comment l’univers résiste à une telle puissance de séduction. On ne serait pas étonné qu’il vole en éclat, en mille morceaux.
    
    Ange la suit, impassible, à quelques mètres à peine ; il est bien le seul à ne pas subir l’emprise de la passion.
    
    Arrivée au centre de l’arène, Sophie ralentit. Hésitante, elle s’arrête devant le lit.
    
    Le maître de cérémonie la rejoint.
    
    « Vous êtes prêtes, Sophie ?
    
    — Je ne suis pas sûr de…
    
    — Le désirez-vous ?
    
    — Oui… Mais tous ces… Ces hommes qui nous regardent…
    
    — Ils ont placé tous leurs espoirs en vous.
    
    — Comment ne pas les décevoir ?
    
    — Vous en avez la volonté ?
    
    — Oui… Je vais essayer…
    
    — Il vous faut encore affermir cette conviction.
    
    — Aidez-moi.
    
    — Je suis là à cet ...
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