1. Graisse de Canard


    Datte: 18/02/2018, Catégories: Lesbienne Auteur: byMyriam Brunot, Source: Literotica

    ... seulement par le craquement des bûches, elles dégustent leur plaisir. Pour elles deux, le temps s'arrête et les mauvais souvenirs ont reflué au loin, comme la mer à marée basse. Myriam, la plus active, retourne au clitounet gonflé de son amie qu'elle pince entre ses lèvres. Le bouton rose en émerge, elle le chatouille de sa langue avec la délicatesse d'un papillon qui se pose sur le pistil d'un coquelicot. Josepha ne peut retenir des petits cris de canette qu'on égorge avant de la préparer dans sa graisse et son sang. Quand son plaisir explose, c'est tout son bas-ventre qui palpite en vagues spasmodiques, que Myriam s'applique à prolonger.
    
    Myriam dirige ensuite sa langue fouineuse vers les fesses de sa chérie. Elle les écarte. Elle force à se déplisser la muqueuse brillante et grasse, odorante et musquée. Une vaine pudeur incite Josepha à résister, un instant mais pas plus, et elle finit bien vite par offrir à la langue sensuelle de Myriam cet orifice que Jean Brunot (que les vers bouffent au plus vite cette pourriture) a si souvent violé. Myriam aussi le viole, délicieusement, en y plongeant au plus profond sa langue roulée en pointe. Puis elle la ramène au clitounet qui s'ennuie, et l'enfonce au passage dans les muqueuses humides et palpitantes, pour revenir à cet anus qu'elle vénère. Et elle recommencer tout ce circuit.
    
    Ensuite, ce sont deux ...
    ... doigts qu'elle enfonce dans l'antre du plaisir de Josepha, très lentement pour lui faire désirer cette pénétration qui lui fait perdre la tête et gémir d'un plaisir d'une intensité presque douloureuse. Au revers du clitoris, les doigts atteignent un petit renflement de chair sensible qu'ils manipulent jusqu'au grand cri d'extase panique. Une chaude liqueur arrose la main de Myriam qui en récupère les moindres gouttes avec sa langue tout en prolongeant l'éruption du volcan orgasmique. Les cuisses de Josepha se serrent convulsivement, son ventre affolé crie grâce. « Je t'en prie, arrête, ça m'épuise. Il faut que je souffle. »
    
    Et les voilà comme au début de la scène, jambes et cuisses mêlées, seins contre seins, collées l'une à l'autre par la moiteur de leurs peaux. Elles s'aperçoivent qu'elles ont faim. Josepha propose : « Que dirais-tu d'un confit de canard aux pommes sarladaises?» (Les pommes sarladaises, ce sont des pommes de terre cuites dans la graisse de canard, avec de l'ail, du persil et des fragments de cèpes). « Génial, avec un cahors. J'ai trouvé un 2005 que mon ivrogne de père n'a pas bu. Il sera parfait. »
    
    Myriam Brunot enverra par courrier électronique confidentiel un texte d'elle, « impubliable » même sur internet dans le contexte puritain actuel, à toutes celles et ceux qui devineront pourquoi son avocate s'appelle Rita Rennoirt. 
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