Graisse de Canard
Datte: 18/02/2018,
Catégories:
Lesbienne
Auteur: byMyriam Brunot, Source: Literotica
... est chaude! » Antoine avait suivi tout ça sans broncher. Je n'ai pas su ce qu'il en pensait. Comme son père, il m'évitait.
L'après-midi du 22 juin, mon père dormait dans le salon, sur un vieux canapé hérité de sa tante. Sans doute un peu ivre, il ronflait. Josepha pleurait. Sa jupe était toute graisseuse. Il l'avait encore violée. La rage m'a noué l'estomac. Un grand couteau traînait dans la cuisine attenante. [Myriam revit la scène, sa voix tremble.] Alors je m'en saisis, je le plante dans sa gorge, le sang gicle. Mon père crie, il se relève mais tombe et se fracasse le crâne contre un pied de table en métal. Josepha arrive, elle vomit. [Un silence] J'ai appelé le SAMU. Je leur ai dit « un accident domestique. » Ils ne m'ont pas crue, ils ont prévenu la police.
Un lourd et long silence a oppressé la salle, heureusement rompu par le président.
- Avez-vous quelque remords?
-Ni remords, ni regret sauf pour le sang sur le tapis, une belle fourrure d'ours blanc. J'aurais dû prendre le temps de chercher du poison. Mais c'est plus difficile à trouver qu'un couteau de cuisine!
-Mais c'était votre père!
-Et alors? J'ai liquidé un salopard. Que ce soit mon père importe peu. Des comme lui, il en reste des millions, mais j'espère que d'autres femmes s'en occuperont comme ils le méritent. En les châtrant comme des porcs ou en les égorgeant comme des canards.
Mouvements divers dans l'assistance, qui a trouvé le propos excessif. Soupir découragé du président. ...
... Myriam a continué.
D'ailleurs, je n'ai pas tout raconté! Il y a quelques années, Ingrid s'est trouvée enceinte. Mon père voulait qu'elle avorte, elle s'y refusait. Antoine et moi avons entendu de longues et pénibles discussions. Au quatrième mois, Ingrid a fait une fausse couche. Pendant les trois semaines qui ont suivi, elle a perdu l'usage de la parole. Elle m'a raconté ensuite que son salaud de mari (je préfère oublier que c'était mon père), lui avait violemment cogné le ventre. Pourquoi n'avait-elle pas porté plainte? Je n'ai jamais compris. Il y a une histoire louche derrière leur mariage. Mon père disait souvent d'elle : « Cette fille, je l'ai tirée du ruisseau et des griffes de la police. »
Avant cet avortement provoqué, quand qu'elle était enceinte de trois mois, et que son ventre était déjà bien gonflé, il l'avait fait attacher nue sur une chaise par un maître japonais du « shibari », l'art du ligotage de femmes nues. Ce « maître » (les guillemets ne se prononcent pas!) lui avait écarté les cuisses au maximum, et ses articulations étaient douloureuses. Les cordelettes rouges et bleues s'enfonçaient dans sa chair. Il lui faisait boire beaucoup de thé vert, jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus se retenir d'uriner. Elle contractait son ventre et cherchait à retenir. Il lui a excité le sexe avec un vibreur et l'urine a jailli en cataracte. Il a filmé le jet en gros plan. « Des dizaines de milliers de yens, ça vaut tout ça. » Je n'ai pas vu la scène, mais j'ai trouvé des ...