En ce matin de juin...
Datte: 02/02/2019,
Catégories:
fh,
jeunes,
école,
69,
pénétratio,
init,
Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe
... désabusé. Le moral doit être bas, se dit-elle.
— J’aimerais bien que l’on se rencontre, si tu es d’accord.
— Oui, si tu veux.
— Un de ces soirs, tu pourrais venir chez moi, ou on irait au restaurant. Qu’est-ce que tu en penses ?
— Comme tu veux, je suis chez moi, je ne bouge pas beaucoup. Tu pourrais venir ici, on mangerait une pizza.
— Quand puis-je passer ?
— Quand tu veux, je suis en repos pour deux jours.
— J’arrive de suite, si tu es d’accord. J’apporte ce qu’il faut.
— Bon, si tu veux.
Elle a agi le plus rapidement possible, prenant une bonne bouteille dans la cave familiale, achetant une pizza et un gâteau au passage.
Moins d’une heure après, elle sonnait chez Vincent.
Il l’attendait car la porte s’est ouverte rapidement. Ils se sont embrassés, ont refermé la porte, mais il l’a gardée dans ses bras, la tête sur son épaule.
— Viens, Vincent, laisse-moi me débarrasser, nous serons mieux.
— Excuse-moi, tu as raison.
Dans les bras l’un de l’autre, dans une stricte étreinte amicale, Béatrice l’a interrogé.
— Comment vas-tu ? Tu ne me parais pas en forme.
— Non, plus rien ne va. Sauf le boulot, c’est ma seule activité.
— Tu as bien quand même une petite amie, tu n’es pas resté…
— Si, la dernière fille que j’ai touchée, c’est toi, tu te souviens ? Je n’ai plus d’amis, Céline et Daniel m’ont invité, mais je n’y suis pas allé.
— Mais il ne faut pas rester comme ça. D’ailleurs ils vont se marier dans quinze jours.
— Je sais, je suis invité. ...
... Je ne sais pas si j’irai.
— Tu viendras et tu seras mon cavalier, Céline m’a prise comme témoin. À partir d’aujourd’hui, nous reprenons comme autrefois. Fini ton cafard. Et… Francine ?
— J’ai passé mon temps à la chercher à son ancien emploi, mais elle a envoyé sa lettre de démission et son patron ne sait pas où elle est, j’ai tenté des recherches sur Internet, mais rien…
Ils ont passé la soirée ensemble, ont couché dans le lit, en amis. Béatrice aurait aimé retrouver la virilité et la fougue d’autrefois, mais il l’a simplement enlacée, cherchant refuge entre ses bras.
Elle s’est réveillée la première. Soulevant le drap, elle s’est aperçue que, si la tête de Vincent refoulait le désir, la queue, dans le sommeil, n’obéissait pas. Le mât était dressé, triomphant. Alors, avec toute la douceur dont elle était capable, elle l’a gobé. La tenant d’abord au chaud dans la bouche, peu à peu elle l’a humectée avec la langue puis a commencé le mouvement de va-et-vient. Deux mains ont saisi sa tête avec l’intention de la retirer. Mais elles aussi n’ont pas obéi, elles ont seulement caressé cet instrument de plaisir.
Béatrice est heureuse d’être parvenue à tirer Vincent de sa léthargie, de réveiller sa libido. Elle poursuit son œuvre, il reste inerte. Soudain, il tire la tête en arrière et la ramène vers lui. Béatrice s’allonge sur lui et prend l’initiative. D’une main elle met en place le mandrin, et elle commence la danse érotique. Elle ressent un double bonheur, le plaisir ...