1. Rue d'Aarschot


    Datte: 30/01/2019, Catégories: fh, BDSM / Fétichisme pied, Oral 69, préservati, pénétratio, init, Auteur: Pieteke, Source: Revebebe

    Une fumée se dégage des égouts. Encore un peu, et je me croirais à New York. N’appelle-t-on pas ce quartier « Little Manhattan » ? Mais à la grande pomme, hors de question de louer les services de filles dans les vitrines. Ni à paris d’ailleurs.
    
    J’étais descendu gare du Nord. L’indication que m’avait donnée mon correspondant sur internet était simple. Sortir gare du Nord, suivre l’indication « rue d’Aarschot », fléchée déjà à la gare. Je ne sais pas pourquoi, j’avais le dos ruisselant de sueur quand je me suis engagé dans la rue. Simple à trouver, effectivement. À gauche, les murs sombres et hauts de la gare, à droite, les vitrines. Mes mains étaient moites. Dans ma poche, je m’amuse à froisser un billet de cinquante euros (le prix pourla totale avec une fille de l’Est, m’avait-il dit) tout en regardant la première vitrine rencontrée. Elle est grande et paraît avoir de l’âge. Elle a quelques rides sur le corps et de vilains tatouages. Je passe. Il y a le choix, paraît-il. Ne pas s’arrêter, même quand on pense avoir trouvé, revenir après les avoir toutes vues. Certaines vitrines sont vides, je les imagine en train de travailler et ça me dégoûte un peu.
    
    La rue est fort fréquentée, la nuit transforme les passants en ombres obscures et les protège du regard extérieur. Cinq mètres plus loin, des gamins sont agglutinés devant une vitre, en train de taquiner une fille. Elle est magnifique. Très grande, un corset noir en dentelle fait ressortir une poitrine généreuse que je ...
    ... devine opérée. Son visage est souriant, de type un peu asiatique. Arabe ? Impossible à dire. Ses jambes longues sont fines et bien bronzées. Pas un gramme de cellulite. Elle croise mon regard et se tourne. Deux fesses magnifiques, deux petites pêches musclées que j’imagine déjà caresser… je déglutis. Les gosses me rient au nez.« Elle est bonne, hein ? » me dit l’un d’entre eux. Je suis refroidi. Je regarde à peine les trois vitrines suivantes. L’une vide, les deux autres occupées par des dames d’une cinquantaine d’années, fausses blondes et vraie graisse. Un peep-show. Des vieux dégueulasses en sortent. Qu’ont-ils fait dans les cabines pendant qu’ils mataient la danseuse ? Je n’ose pas imaginer l’état des murs.
    
    Je traverse une ruelle pour poursuivre mon périple. Une vingtaine de vitrines m’attendent de l’autre côté. Je suis excité et en même temps, angoissé de franchir une porte. Je crois que je suis arrivé à la partie des filles de l’Est. Elles sont plutôt canon. Mais que font-elles là-dedans ? Elles me sourient, essayent de m’attirer à elles, bougent leur corps de manière suggestive. L’envie me monte, je sens une érection du diable qui presse mon pantalon. Un peu plus loin, une grande Noire attend sur le pas de la porte. Quand je passe à côté d’elle, elle me prend par le coude.« Come, come, come ! » qu’elle dit comme une excitée. Je me dégage et dis« No, no, no ». Je n’aime pas ce genre de racolage, même si elle est très jolie. Il y a le bois de Boulogne pour ça et je ne me ...
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