1. L'insoutenable perversité de l'être


    Datte: 18/02/2018, Catégories: f, ff, ffh, extracon, fsoumise, fdomine, sm, fouetfesse, journal, Auteur: Julienrêve, Source: Revebebe

    ... incapable.
    
    Elle riait de bon cœur, elle a ajouté :
    
    — Allons, nous les femmes sommes bien plus avisées dans ces décisions-là. Laissez-moi vous conseiller.
    
    Je ne répondais rien, je regardais cette femme si naturellement gaie, elle semblait si sincère dans son désir de m’aider. Elle s’est inquiétée tout à coup :
    
    — Peut-être ne désirez-vous pas essayer ces tenues en ma présence ?
    
    Que répondre à cela ? Je ne voulais pas la froisser, je me suis empressée de dire :
    
    — Non, bien sûr que non ! Ce n’est pas cela !
    — Dites-le sincèrement, Alexandra, je l’accepterai sans problème. Ce n’est pas non plus de la pudeur ?
    
    J’ai répliqué instantanément :
    
    — Non, ce n’est pas cela non plus !
    — Vous n’avez aucune raison d’être gênée devant moi, vous savez. Vous pourrez faire votre choix comme il vous plaira, ainsi vous serez moins chargée pour rentrer chez vous.
    
    J’ai acquiescé de la tête.
    
    — Par laquelle commencez-vous ? Peut-être la bleue, elle ira bien avec votre teinte de cheveux.
    
    Elle s’est assise sur un pouf, près du plateau sur lequel était servi le thé.
    
    — Mettez-vous à l’aise, Alexandra, posez vos affaires sur le lit, vous pouvez aussi vous y asseoir.
    
    J’ai retiré mon pull et elle a trouvé un prétexte pour quitter la chambre. Elle m’a laissé le temps nécessaire pour revêtir l’ensemble bleu, j’ai trouvé cela plein de tact. À son retour, elle m’a observée sous tous les angles et elle a donné son avis, mais la vérité est que cette tenue semblait faite ...
    ... pour moi. J’avais envie d’en rester là. Puisque j’avais trouvé du premier coup, autant me rhabiller et rentrer chez moi ! Je l’ai pensé, mais elle a commencé à présenter la veste grise sur moi, pour se rendre compte, et elle s’est exclamée que le choix serait difficile. Je me suis donc dévêtue en sa présence.
    
    Elle sirotait son thé tout en papotant agréablement. J’étais en soutien-gorge et culotte, elle a lancé un compliment léger, rapide, sur l’harmonie de mon corps, puis a continué à papoter. J’ai enfilé l’autre pantalon, l’autre veste. Elle s’est levée, a tiré sur le bas du pantalon, jugé de l’effet en tendant le tissu. Elle m’a prêté une ceinture et l’a mise en place elle-même. Elle m’a fait pivoter, elle effleurait mes épaules ici, mes reins là, donnait son avis, suggérait une retouche. Un sentiment de bien-être s’emparait de moi, comme quand ma mère m’habillait lorsque j’étais enfant. Elle s’exprimait d’une voix douce et ferme, j’étais sous le charme.
    
    — Quelle pointure faites-vous ?
    — 39 !
    — C’est parfait, nous allons laisser les accessoires trancher pour nous.
    
    Elle m’a aidé à enfiler les bottes, m’a affublée d’une bombe et c’était ravissant ! Je me tenais debout devant le miroir de sa chambre, elle était derrière moi, nous avons longuement énuméré les avantages de la tenue grise par apport à la bleue, le choix était fait !
    
    Alors que j’avais déjà ouvert la veste et déboutonné le pantalon que je retenais par la ceinture, elle s’est approchée de moi, espiègle. ...
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