L'insoutenable perversité de l'être - Histoires de Sexe

L'insoutenable perversité de l'être

... confiance que m’inspire cette femme dans les choix qu’elle fait pour moi. C’est un nouveau palier qui se dessine et il induit plus d’excitation que de méfiance !

Cathy a choisi de reconduire l’expérience d’il y a quinze jours. Quand je suis entrée chez elle, Margot était assise dans le canapé. Il n’y avait plus l’effet de surprise et sa présence ne me troublait plus comme la première fois. J’ai fait abstraction de la possibilité qu’elle me juge et me suis concentrée sur cette nouvelle étape décidée par « ma maîtresse ».

— Nous vous attendions, Alexandra.

Cathy a dit cela comme un préambule. La suite ne s’est pas fait attendre.

— Margot s’intéresse beaucoup à vous et à notre jeu.

J’écoutais, mon regard allait du visage de mon hôte à celui de son amie. Margot souriait, bienveillante.

— Elle va assister à la séance d’aujourd’hui !

J’ai encaissé cette décision sans broncher.

— Vous êtes une belle personne, Alexandra. J’admire votre courage et votre dignité. Je souhaite que ma présence ne soit pas dérangeante.

Je ne voyais pas quelle attitude adopter, je me suis contentée d’acquiescer de la tête. Cathy m’a guidée jusqu’à l’un des fauteuils et m’a fait mettre à genoux, le torse en appui sur le dossier. Margot s’est placée de façon à me voir de profil. Cathy a relevé le bas de ma robe sur mes reins, puis elle a baissé tranquillement ma culotte sur mes cuisses. J’ai fermé les yeux. Elle a énoncé doucement :

— Vous aimez exhiber votre anatomie parfaite, ...

... Alexandra, je le sais. C’est un cadeau que je vous fais. Prenez le temps de savourer ce moment.

Je ne voulais surtout pas rouvrir les yeux. Je devinais le regard des deux femmes se promenant sur mes courbes. Une main s’est posée sur les rondeurs offertes et les a lentement suivies. J’ai compris que c’était la main de Cathy quand elle a repris :

— J’ai toujours été partagée entre le sentiment du sacrilège et celui de la vengeance à accomplir, à martyriser un si beau cul. La nature vous a gâtée avec ce « mont à plaisir ».

La main douce et chaude se faisait plus vicieuse. Elle lissait le sillon fessier et s’aventurait plus bas, là où il s’élargit en delta. Malgré moi, j’imprimais à mon bassin un léger basculement qui ne pouvait être compris que comme une invitation à descendre encore. Cathy le perçut immédiatement :

— La beauté n’empêche nullement l’émergence des instincts les plus bas ! Votre comportement de femelle m’enlève les derniers scrupules que je pourrais avoir à vous corriger.

Elle me claqua fermement les deux fesses. J’ai laissé échapper une plainte. Sa main était restée collée pour me caresser. Jamais elle ne faisait cela.

— Aujourd’hui, nous allons changer les règles. Je vous fesserai comme je l’entends, mais c’est vous qui demanderez grâce, et je cesserai si je le désire !

Elle a posé son autre main sur mes reins comme pour m’indiquer que les choses sérieuses allaient commencer. Les claques se sont mises à tomber par salves. Elle procédait en ...