1. L'insoutenable perversité de l'être


    Datte: 18/02/2018, Catégories: f, ff, ffh, extracon, fsoumise, fdomine, sm, fouetfesse, journal, Auteur: Julienrêve, Source: Revebebe

    ... couple…
    
    … J’ai réussi à obtenir de Yannick qu’il ramène la tenue empruntée à son ex-femme. Cela n’a pas été sans mal, je crois qu’il aimerait que nous soyons plus proches d’elle…
    
    Je viens de recevoir un coup de téléphone de Cathy. J’étais tellement surprise que j’en ai bafouillé mes premières phrases. Elle venait prendre de mes nouvelles, elle s’est dite déçue que je ne sois pas venue moi-même lui rendre sa tenue. Je lui ai répondu des banalités. « Oui, je vais bien, j’ai été très prise par mon boulot… » mais elle n’est pas de ces personnes qui se laissent si facilement abuser. Elle m’a demandé directement :
    
    — Et comment faites-vous face à vos fantasmes ?
    
    Plutôt que de bafouiller, j’ai gardé le silence. Cette question indiscrète, venant d’une autre personne, m’aurait peut-être déstabilisé, mais j’aurais pu l’ignorer. La même question, formulée par Cathy de sa voix suave et au regard de ce qu’elle sait de moi, n’appelait plus la même réaction. Elle a repris :
    
    — Je crois que vous en souffrez, Alexandra, ne tombez pas dans le piège de la frustration. Ne niez pas vos désirs. Yannick m’a confié qu’il vous sentait triste en ce moment !
    
    Chacune de ses phrases faisait mouche dans ma tête, comme au ball-trap ! Comment Yannick avait-il pu confier cela à Cathy alors qu’il ne m’en avait rien dit ?
    
    — Etes-vous triste, Alexandra ?
    — Non, je ne crois pas !
    — Vous ne voulez pas en discuter avec moi ?
    
    Je n’ai rien répondu. Dans l’état de déconfiture où je me ...
    ... trouvais, je pouvais aussi bien répondre oui que non. En fait aucune des deux réponses n’aurait été la bonne.
    
    — Écoutez, si vous le voulez, nous pouvons nous voir un soir du début de la semaine prochaine, après je pars quelques jours en vacances !
    
    Toujours pas de réponse de ma part, tandis que me revenaient les images que je souhaitais oublier.
    
    — Vous avez besoin de vous livrer, Alexandra, et si je ne me trompe pas je pense être la seule personne à qui vous pouvez le faire.
    
    Les mains de Cathy sur mes cuisses, les gestes rapides des claques sur mes fesses, les compliments distillés par petites touches légères… Les « Je vous apprécie beaucoup » ou « Vous avez un corps très harmonieux »…
    
    — Venez mardi soir vers 18 heures, Yannick rentre tard !
    
    Je lui ai dit cela brusquement, d’une voix blanche. J’ai réalisé ensuite à quel point cette phrase comptait de sous-entendus. Elle a hésité quelques secondes, puis elle a confirmé :
    
    — C’est entendu, mardi 18 heures chez vous, passez un bon week-end !
    
    Je suis bouleversée par cette conversation. C’est comme si je venais de nier mes résolutions de la semaine dernière.
    
    … C’est demain soir que je la vois. Je me sens angoissée et excitée à la fois. Je n’imagine pas que cette rencontre ne puisse être sexuelle. Pourtant je m’en défends, et d’ailleurs comment cela se pourrait-il, sous mon toit ! Je ne sais toujours pas ce que je ressens et encore moins ce que je suis pour elle. En fait, je suis soulagée de pouvoir parler de « ça ...
«12...91011...26»