L'achat
Datte: 24/01/2019,
Catégories:
fh,
fhhh,
hplusag,
inconnu,
grossexe,
bizarre,
fsoumise,
humilié(e),
BDSM / Fétichisme
facial,
Oral
double,
Partouze / Groupe
fsodo,
sm,
fouetfesse,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... l’ont appris cuisamment à leurs dépens.
Comme le disait son ex-employeur, elle est diablement efficace dans tous les domaines, une véritable perle rare. Je pense que je vais faire mon possible pour me la garder exclusivement, car une telle femme fait plus partie du monde des rêves que celui de la réalité. J’ai bien compris aussi qu’elle n’hésiterait pas à aller chercher ailleurs sa soumission, si jamais je ne me montrais pas à la hauteur. J’en viens à me demander qui est le Maître dans tout ceci…
Elle est justement à côté de moi, attendant que j’aie fini de consulter le dossier qu’elle vient de me remettre. Je parcours les feuillets, rien à dire, c’est impeccable, comme toujours avec elle. Je referme le dossier que je lui tends ensuite :
— Admirable, comme toujours, Miss Gladys.
— Merci, Sir Andrew.
— Je me demande même pourquoi vous me demandez de vérifier, c’est toujours impeccable.
— Je vous remercie de votre bienveillance et de votre confiance, mais on ne sait jamais.
Je me tourne vers elle, ajustant mes lorgnons :
— Que vous reprocher ? Vous êtes une parfaite collaboratrice, une parfaite maîtresse de maison, une parfaite soumise, et même une parfaite amante !
— Vous êtes trop bon, Sir Andrew.
— Et vous le savez parfaitement, n’est-ce pas ? Je me demande souvent : pourquoi moi ?
— C’est-à-dire, Sir Andrew ?
— Pourquoi vous m’avez choisi ? Pourquoi moi ?
Avec flegme, elle m’assène sa réponse :
— Parce que ça me semblait une très bonne idée, ...
... tout simplement. De plus, je vous connaissais déjà par ouï-dire.
— Par ouï-dire ? Les ragots ne doivent pas être tristes à mon sujet !
— Il faut savoir lire entre les lignes, Sir Andrew… De plus, j’ai pu mieux vous cerner lors de notre première rencontre.
Je me contente de la regarder. J’aime la contempler, elle, ce mélange de glace et de feu…
Quelques instants suspendus passent. Je me ressaisis, je me demande si l’âge ne me rend pas de plus en plus sujet à revenir dans le passé, dans les souvenirs. Il est vrai que ma vie est nettement plus derrière moi que devant moi. Néanmoins, je n’arrive pas tout à fait à m’arracher de ma rêverie ; à voix haute, j’évoque :
— Vous souvenez-vous, Miss Gladys, de notre première séance, ici en ces lieux ?
— Parfaitement, Sir Andrew, il y a deux mois maintenant. Ce n’est pas si lointain pourtant.
— Je sais, mais c’est à la fois si proche et si lointain…
— Pourtant vous êtes encore dans la fleur de l’âge, Sir Andrew.
— Une façon de me dire que je commence à devenir gâteux ?
— Je n’oserais point, Sir Andrew !
Dossier en main, elle reste dignement plantée face à moi, impassible telle une belle statue de marbre, mais je ne suis pas dupe, je la scrute :
— Hummm… vos yeux qui brillent me disent le contraire ! Puisque c’est ainsi, puisque je suis un vieux gâteux, j’ai besoin de me rafraîchir la mémoire avant que la sénilité me gagne définitivement !
— C’est-à-dire, Sir Andrew ?
— C’est-à-dire que nous allons rejouer la même scène ...