1. COLLECTION ZONE ROUGE. Le squat, la suite (6/7)


    Datte: 21/01/2019, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    À la fin du chapitre V, je viens de passer une étape dans ce que je peux avouer être ma déchéance.
    
    Abandon de ma famille et surtout de mon fils Romain, sans aucun remords, au moment où le sexe de mon amant me déchire dans ce nouveau squat qu’il me fait rejoindre.
    
    Déchéance quand je bois du vin pour la première fois puis une autre déchéance pour avoir sucé la queue de Lucien, un autre SDF vivant dans une autre pièce du casino abandonné.
    
    C’est à ce moment que revient Muller, mon amant, ayant remplacé son ciré jaune pour une polaire gris.
    
    - T’es passé chez la Frippe, Muller ?
    
    - Oui, j’en avais marre du jaune.
    
    - Comment il va ?
    
    Et son palace de la rue des Bleuets, toujours aussi sélect ?
    
    Le squat de la rue des Bleuets, c’est l’un des trois noms que le chauffeur de taxi m’avait donnés quand j’allais à la fourrière.
    
    - Oui, mais il est toujours autant immangeable, on est mieux ici.
    
    Marie passe ta robe et dépêchons-nous d’aller chercher Brutus.
    
    Il semble qu’il ait enregistré que je m’appelle Marie et non pas Mira.
    
    Pourquoi le détromper Marie c’est bien aussi.
    
    Une fois habillée, nous quittons le squat, il a pris son sac après avoir entassé quelques affaires.
    
    Il sait où est la SPA.
    
    Il m’attend dehors alors que je m’y rends seule.
    
    Une dame me reçoit.
    
    - Que cherchez-vous madame ?
    
    - Je cherche un chien de garde, ça fait deux fois que l’on me cambriole.
    
    - Nous n’avons pas grand-chose, ce genre de chien est difficilement adoptable, ...
    ... trop gros et surtout trop puissant.
    
    Mais venez voir, ce que nous pouvons vous proposer.
    
    Nous faisons le tour des cages, il y a un loulou, peut être celui d’Olga.
    
    Brutus brille par son absence.
    
    - Vous avez raison, il n’y a rien qui me plaise.
    
    Il y a quelque temps, j’avais un chien à la mâchoire d’acier brun, il est mort et les fumiers en ont profité pour me cambrioler.
    
    - C’est dommage, vous seriez venue hier, j’en avais un, un homme me l’a pris.
    
    - Vous savez de qui il s’agit ?
    
    On pourrait s’arranger !
    
    - C’est facile, c’est le gardien de la fourrière, à deux pas d’ici.
    
    Il avait une femelle et cherchait un mâle, voulant les accoupler.
    
    C’est fort de ce renseignement que je rejoins Muller, il est contrarié de me voir arriver sans son chien.
    
    - Notre chien il est à la fourrière, c’est le gardien qui l’a récupéré.
    
    - Dépêche, on y va, s’il est là-bas, je n’aurai aucun problème à le récupérer.
    
    J’attends devant la sortie des voitures.
    
    Muller est entré dans le poste de sécurité où je me suis rendue moi aussi pour récupérer ma voiture.
    
    J’entends des éclats de voix et cinq minutes après, il ressort avec Brutus qui me fait la fête.
    
    - Il te fait la fête, tu fais bien de rester avec nous, suis-moi.
    
    Marcher, recommencer à marcher, nous nous retrouvons devant la gare.
    
    - Tu as une carte bleue ?
    
    Récupère-nous 300 € ça va nous servir pour notre voyage.
    
    Où veut-il aller et pourquoi partir si précipitamment ?
    
    Je tire l’argent et au ...
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