1. Dimanche salé-sucré


    Datte: 20/01/2019, Catégories: ff, fépilée, Oral init, Auteur: Charlotte_D, Source: Revebebe

    ... hanches et me plaquèrent à elle. Sa bouche prit d’assaut la mienne et le combat fut féroce, intense. Hier délicates et douces, ce matin nos langues ne jouaient plus : elles fusionnaient, se cherchaient, se battaient. Je sentais sa salive, je goûtais ce baiser plus intensément encore, mes lèvres glissaient sur les siennes, humides, torrides. Je reperdais pied, je la désirais à nouveau. Je sentais sa peau contre la mienne. La serviette glissa vers l’arrière et mes seins allaient à la rencontre des siens, si fermes, si agréables. Je sentais mes tétons se durcir contre elle. J’avais envie d’épouser ses formes, d’être contre elle, en elle. J’avais du mal à respirer régulièrement, je voulais sa bouche, je me grisais de sa langue, la suçais par moments, la léchais à d’autres. Subitement, elle m’embrassa le cou, descendit sur la naissance de mes épaules et m’offrit un mordillement divin. Je lâchai un cri autant de surprise que de plaisir. Elle se recula et plongea ses yeux dans les miens, rayonnante de plaisir.
    
    — Tu m’aimes ?
    — Ouiii, je t’aime !
    
    Je hurlai presque, mais j’étais heureuse de pouvoir lui crier mon amour, de me libérer d’une pression que je ne maîtrisais pas. J’éclatai de rire dans la foulée devant sa mine incrédule. J’essuyai le reste de larmes sous mes yeux et la regardai enfin comme elle le méritait. J’étais bien avec elle, contre elle, peau à peau, même si je ne maîtrisais toujours pas mes sentiments. J’étais heureuse de ses baisers, de partager nos bouches, ...
    ... nos langues. J’aimais cette douceur, cette infraction aux bonnes mœurs. C’était toujours un peu "mal" dans ma tête, mais c’était tellement bon dans mon corps.
    
    — Personne pour nous juger, tu disais ? Alors je vais te dévorer ; j’ai envie de ton corps, j’ai envie de te découvrir… je…
    
    Elle riait de ma déclaration, naïve, gourmande mais elle semblait apprécier ma sincérité.
    
    — Je préfère te voir sourire, me dit-elle enfin. Mais si tu n’y vois pas d’inconvénient, je préfère qu’on fasse un petit déjeuner ; ensuite on s’occupera de dévorer nos corps, rien que toutes les deux, en amoureuses.
    
    Et elle termina sa phrase dans un murmure, ses lèvres contre les miennes. Nous avons échangé une série de petits baisers presque chastes dans cette proximité, puis elle reprit le commandement, m’entraînant hors de la salle de bain vers la cuisine. Je décrochai ma main de la sienne en arrivant près du plan de travail. Il y avait encore du café à réchauffer. J’ouvris la porte du frigo et sortis une bouteille de lait. Isabelle me regarda étrangement.
    
    — Je ne sais pas si tu prends du lait avec ton café, mais si c’est oui, en voici.
    
    Je me sentis obligée de me justifier.
    
    — Du lait en bouteille ?
    — Euhhh… oui ? J’en bredouillai tellement je pensai avoir fait un faux-pas.
    
    Elle se rapprocha de moi, son air mutin, son regard amusé et ses mains devant elle…
    
    — Et ça ? Ça sert à quoi ?
    
    Elle plaça ses mains en une fraction de seconde sous mes seins, les souleva et plaqua sa bouche ...
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