Dimanche salé-sucré
Datte: 20/01/2019,
Catégories:
ff,
fépilée,
Oral
init,
Auteur: Charlotte_D, Source: Revebebe
... toucher une femme, ne serait-ce que sur le bras, et je ne parle même pas d’embrasser, ou pire encore d’avoir un rapport sexuel. Ce matin, tout m’était revenu en pleine face, comme pour me dire « Tu vois, je te l’avais bien dit, c’est contre nature ! C’est sale. » Mais plus je partageais ma peau avec celle d’Isabelle, plus ses lèvres m’apportaient ses baisers suaves et délicats, plus je découvrais son corps, visuellement, physiquement et intimement, moins je comprenais ce blocage. J’éprouvais tellement de plaisir à ce contact seins contre seins, au moindre de ses baisers, à ses mains sur mes fesses ! Je jouissais d’être contre elle, de sentir ses parfums, ses caresses, de sentir ses regards sur mon corps. J’aimais voir ses yeux me dévorer, avoir envie de moi, me vouloir physiquement, sexuellement, alors qu’au fond de moi je n’étais pas sûre de vraiment plaire aux hommes. Elle venait apaiser mon manque de confiance, me conforter dans ma peau, me rassurer sur une beauté dont je doutais. Elle me désirait, ça se voyait, et je me sentais libre, amoureuse, désirable et désirée, et j’éprouvais une envie croissante pour Isabelle, bien que je ne la connaissais que depuis une dizaine de jours. Je me perdais dans mes pensées pour elle, pensées érotiques, pornographiques même, tant j’avais envie de son corps, de tout son corps.
— Tout va bien ?
Sa question me ramena les pieds sur terre d’un seul coup.
— Oh oui, tout va bien, lui répondis-je en rouvrant les yeux, surprise. J’ai… ...
... enfin tes seins…
— C’était agréable ?
— Si je ne me retenais pas, je t’allongerais sur la table pour te les manger, les sucer…
Elle ne me laissa pas finir et se jeta sur ma bouche dans un baiser gourmand, passionné, intense. Son corps était à nouveau plaqué contre le mien et je ressentis à nouveau mes cuisses qui réclamaient, qui m’ordonnaient presque de les séparer, de les ouvrir en grand et… Et Isabelle retira sa bouche de la mienne avec des yeux emplis de désir, de luxure.
— Il va vraiment falloir manger, sinon on va se retrouver à forniquer par terre dans moins de trente secondes.
Elle n’avait pas tort, même si je sentais mon désir commencer à couler entre mes jambes ; je me sentais sauvage, sexuée, attirée par ses gestes, son corps. Je ne me rappelle pas avoir autant mouillé auparavant. Elle m’excitait d’une manière complètement inédite, incontrôlable, intense. Et c’était si bon d’éprouver ce désir, d’avoir envie de quelqu’un à ce point…
Cette fois-ci, c’était la rupture : sa peau quittait la mienne, mes seins se retrouvaient orphelins, plus rien pour les caresser, mon ventre et mon pubis ne profitaient plus de la chaleur d’Isabelle. Ses yeux, eux, ne me quittaient pas. Ils étaient toujours brillants, excités. Je la sentais heureuse d’être avec moi, chez moi. J’avais oublié depuis longtemps ce regard plein de larmes de la brasserie, il y a dix jours. Mon cerveau se remit en route pendant environ trente secondes et se connecta à ma mémoire…
— Il va aussi ...