1. Amour en musique 1


    Datte: 17/01/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Mysterious1991, Source: Hds

    ... groupes comme U2, Queen ou encore Depeche Mode, des artistes solo comme David Bowie, Bruce Springsteen. C’est en écoutant les paroles tourmentées ainsi que les mélodies électroniques de Depeche Mode que l’éclair m’est venu, si je puis dire.Martin Gore est un auteur-compositeur dont les mots et les airs me touchent au plus haut point. De plus, le personnage scénique qu’il incarne est quelque chose qui me parle. Discret sur le devant de la scène, mais qui n’en pense pas moins backstage.
    
    C’est ainsi que je me suis acheté mon premier synthétiseur, un «Roland». J’ai collé des notes synthétiques à mes textes. Si Martin était mon nouveau gourou artistique, mes influences littéraires étaient et restent aujourd’hui encore variées: Pétrarque, Ronsard, Ovide, Verlaine ou encore Apollinaire. Je faisais mes gammes et mes classes petit à petit, lentement mais sûrement, dans mon coin. Je continuais aussi d’écrire. J’avais même commencé à publier mes textes sur un blog (que je continue toujours de tenir régulièrement avec amour). C’est ainsi qu’un groupe de rock de la capitale avait pris contact avec moi. C’était un groupe qui chantait en anglais et qui ne jurait apparemment que par ces groupes anglo-saxons des années 1980: U2, The Cure, INXS ou encore… Depeche Mode. Côté mélodies, ils avaient -semble t-il – de la matière et envisageaient d’incorporer un peu d’électronique à leur musique. Mais, ils disaient être confrontés au syndrome connu et universel de la page blanche. Nous avons ...
    ... fait connaissance via e-mail. Ils m’ont proposé de rejoindre leur formation. Ils m’ont chargé d’écrire les paroles de leurs futures chansons.
    
    Thomas est le batteur du groupe. Anthony, le chanteur et guitariste (aussi le musicien aimé de ces filles), Alexandre (Alex pour les intimes), le bassiste. Moi, Benoit, je suis devenu le quatrième trublion de la formation, aux claviers et aux chœurs.
    
    Presque caché derrière mon synthé «Moog», je jouais en tant que partie du groupe. Oh… il pouvait m'arriver d’exécuter un solo de temps en temps, en fonction de nos compos. Mais, je n'étais pas du genre à me mettre en avant. Je n'aimais pas ça. Les gars aimaient les sonorités vintage de mon Moog. Elles leur rappelaient les bandes-originales de films genre Orange Mécanique, et autres chansons glam rock et rock progressif des années 1970. Ils étaient tombés dessus à l’occasion d’une répet’ chez moi, un jour. En fait, nous étions en plein dans l’écriture d’une chanson, et c’était la première fois que les gars venaient chez moi. Jusqu’alors, soit ça se fait dans notre local de répétition, ou bien soit chez l’un des trois autres. Jusqu’alors, je jouais avec un synthé «Casio». Au cours d’une pause, ils étaient donc tombés sur le Moog, et limite, c’était le plus beau jour de leur vie. Comme s’ils venaient de gagner à l’Euro Millions! Ils n’en revenaient pas. Ils m’ont demandé de jouer un peu de notre compo en travaux sur ce synthé vintage analogique. Et là, c’était le coup de foudre. Il n’y en ...
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