Esclave
Datte: 16/01/2019,
Catégories:
fh,
grossexe,
humilié(e),
contrainte,
facial,
pénétratio,
sm,
attache,
sf,
Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe
... sans l’intervention d’Alys !
— Tais-toi, sale dégénéré ! Tais-toi ! Tais-toi !
Et elle accompagnait chaque ordre de silence d’une gifle appuyée, rougissant à mesure des coups qu’elle me portait, se crispant par-dessus mon corps que j’agitais en vain pour me protéger, toujours retenu par les chaînes qui me liaient au lit.
— Tais-toi ! Tais-toi ! Tais-toi !
Elle s’arrêta enfin, tremblante, et lorsque je rouvris les yeux, ce fut pour découvrir avec stupeur son visage empourpré mouillé de larmes. Elle renifla et s’essuya les paupières.
— Sans l’intervention d’Alys, tu serais sans doute mort, oui, mais au moins, elle serait toujours avec moi !
Je compris subitement. Ce que j’avais pris pour de la domination brute cachait en fait autre chose.
— Sans toi, elle ne se serait jamais détachée de moi !
Je n’aurais pas cru possible que cette condescendante esclavagiste embourgeoisée soit réellement amoureuse de sa soubrette. N’avait-elle pas parlé d’elle quelques jours plus tôt comme d’un simple jouet ? Mais les larmes qu’elle versait n’étaient sûrement pas pour ses ambitions politiques déchues et encore moins pour la défunte Seconde Préfète.
— À cause de toi, Alys est en prison…
— C’est plutôt à cause de Mazela, et de tout votre système de merde !
— Tais-toi ! Je n’ai que faire de ce que tu penses !
Elle renifla une fois encore, soupira, puis me fixa en reprenant son habituel air orgueilleux.
— Écoute-moi bien : Alys est en prison, et sera probablement ...
... sous peu condamnée à mort.
— Hein ? Mais…
— Le meurtre d’une Patricienne est passible de mort pour l’une d’entre nous, alors pour une dégénérée, je te laisse imaginer.
— Mais il ne s’agit pas d’un meurtre, elle ne voulait pas la tuer !
— Alys est une dé-gé-né-rée ! Comprends-tu ?
— Non ! Je ne comprends rien à toutes ces conneries ! C’est vous toutes qui êtes des dégénérées ! C’est à cause de…
Deux nouvelles gifles me firent m’interrompre. Les joues me brûlaient. Elle répéta, lentement :
— Alys est en prison, bientôt condamnée à mort, si elle ne meurt pas avant aux travaux forcés ou sous les coups et les viols des surveillantes ou des prisonniers.
Je fermai les yeux, horrifié. Et je devinai en même temps l’état d’esprit dans lequel devait se trouver Dame Heline ; angoissée pour sa servante dont elle réalisait finalement être amoureuse, furieuse contre moi qui lui avais volé cet amour, moi qu’elle voyait comme la cause de cet emprisonnement. Et je compris aussi pourquoi j’étais en vie, pourquoi j’étais là, pourquoi Dame Heline m’avait soustrait à la furie vengeresse des surveillantes de Dame Mazela.
— Et vous voulez que je la sorte de là, c’est ça ?
— Tu es la seule chance d’Alys.
Je ricanai malgré moi. Mais repensai aussi à tout ce que j’avais vu de la prison de Tal-Mania, à tout ce que Kalmin m’avait dit. Une évasion… C’était impossible ou presque, et au minimum très dangereux.
— Avec tout votre argent et toute votre belle politique, vous ne pouvez pas ...