1. Malentendu


    Datte: 15/01/2019, Catégories: fh, Collègues / Travail amour, Oral pénétratio, init, mélo, amourdram, consoler, Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe

    ... peurs. Serré dans ce con étroit, excité par l’idée qu’il est parvenu à ses fins, Nicolas ne peut tenir longtemps et explose, grimaçant de bonheur. Elle l’a senti dans son corps, elle a vu le visage, tout lui indique que son amant a joui. C’est un bonheur pour elle, mais aussi la fin de sa souffrance. Elle se dégage lentement, retombe à côté de lui.
    
    — Heureuse de l’avoir fait ?
    — Merveilleusement heureuse.
    — Pas trop souffert ?
    — Un peu, mais guérie de mes phobies. Merci.
    
    Totalement détendus, ils parlent de leur plaisir, de la joie d’être parvenus à ce résultat. La journée a été mouvementée, ils sont épuisés, sombrent enlacés dans le sommeil.
    
    Le reste du week-end leur permet de progresser dans leur technique amoureuse.
    
    Rien dans leur comportement au travail n’indique qu’ils sont amants. Ils ne se retrouvent pas le soir en semaine. Quand elle tient à lui dire sa joie, elle l’appelle au bureau d’un ton froid, lui dit rapidement les sentiments qui l’assaillent, puis le renvoie vite.
    
    Fin juin, il y a près de deux mois qu’ils partagent leurs week-ends en combats amoureux. Ce dimanche, c’est leur dernière rencontre avant les congés. Nicolas songe qu’il ne verra plus Christine pendant deux mois et, pour la première fois, sent un pincement au cœur. Analysant la situation, il comprend qu’il est amoureux. Difficile de déclarer sa flamme, surtout quand les situations professionnelles sont si différentes. Ce sera un sujet de réflexion durant le mois de juillet.
    
    Ce ...
    ... dimanche, après le déjeuner ils en viennent à parler de l’avenir immédiat :
    
    — Nous allons partir en congé et ne nous reverrons pas de deux mois, remarque Nicolas.
    — Oui, cela nous permettra de réfléchir, de faire le point.
    — Après l’aventure que nous vivons, je serais heureux de vivre avec toi au grand jour, si tu le veux, tu me le dois un peu, tente le garçon.
    — Alors, parce que tu m’as décoincée, tu penses être mon maître, que je t’appartiens. Je ne t’ai jamais demandé si tu courais d’autres filles dans la semaine, je t’ai laissé ta liberté. Alors, laisse-moi la mienne.
    
    Désarçonné par sa réaction, il réagit brutalement :
    
    — Tu as raison, vis ta vie, j’avais oublié, je ne suis pas de ton monde. Je ne vais pas raisonner comme ces femmes qui se font mettre enceintes par un homme plus riche et considèrent ensuite le géniteur comme leur propriété. Excuse-moi, j’ai rêvé comme un gamin, tu es ma patronne, je n’ai aucun droit sur toi, tu ne m’as rien promis, tu es libre.
    
    Nicolas, qui se préparait à déclarer son amour, est choqué, fou de rage.
    
    — Profite de tes congés pour draguer, tu n’auras aucune peine à trouver des hommes maintenant que tu as la technique. Excuse-moi, il me faut rentrer.
    
    Et il la quitte.
    
    Toute la semaine ils ne se sont pas parlé en particulier. Relations strictement professionnelles. Le vendredi, en fin de soirée, elle l’appelle dans son bureau.
    
    — Nicolas, il faut que je te dise…
    — Tu n’as rien à m’expliquer, j’ai très bien compris.
    
    À ...
«12...161718...21»