SÉDUITE
Datte: 14/01/2019,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: Tamalou, Source: Hds
... cherchant quelle chose du regard, puis elle a baissé la tête et elle est restée immobile.
À ce moment, un grand type s'est installé devant elle, me bloquant totalement la vision.
J'étais très inquiet et très crispé, car il nous était arrivé une aventure rocambolesque dans l'après-midi.
Ma femme avait été prise d'une envie subite dans un musée. Nous ne trouvions pas les toilettes et, pour la taquiner, je l'ai chatouillée.
Cela l'a fait rire un peu trop fort, et elle n'avait pas pu se retenir complètement.
Bien entendu, une fois que nous avons trouvé les toilettes, elle avait pu se soulager et s'essuyer, mais elle n'avait pas de culotte de rechange.
Elle avait dû se résoudre à ôter sa culotte trempée et à la glisser dans son sac. Et comme elle portait une robe d'été légère, on pouvait percevoir l'absence de sous-vêtement et elle était très gênée, n'ayant pas l'habitude de se promener cul nu.
Encore un arrêt, encore des gens qui montaient, le grand type s'est déplacé, j'ai pu voir le visage de ma femme.
Ce que j'ai vu ne m'a pas plu. Elle avait le visage baissé, les yeux fermés, les joues rouges et semblait troublée car elle se mordait la lèvre. Et surtout, le sale type était vraiment collé contre son dos. J'ai pensé: "Qu'est-ce qui se passe?"
Quand le métro a redémarré, ma femme a levé son visage comme pour regarder le plafond, mais elle avait les yeux fermés et la bouche ouverte, comme si elle manquait d'air et qu'elle allait faire un ...
... malaise.
Son visage était tout rouge, ce qui accréditait la thèse qu'elle souffrait de la chaleur et de la compression des corps.
À ce moment-là, le sale type derrière elle a baissé la tête comme pour lui parler à l'oreille.
Mais au même moment, le grand type a retrouvé sa place et j'ai de nouveau perdu de vue ma femme.
Je savais que des trucs louches se passaient dans le métro, que des femmes se faisaient violer, mais je pensais cela impossible au milieu de la cohue, en pleine heure de pointe.
Je suis resté à me morfondre et à m'interroger jusqu'à l'arrêt suivant. Cette fois, beaucoup plus de gens sont sortis et peu sont entrés.
La pression de la foule a diminué mais pas beaucoup. Le grand type s'est déplacé et j'ai pu voir ma femme.
Elle avait appuyé sa nuque sur l'épaule du mec derrière elle. Je ne voyais pas son visage car elle avait tourné sa tête de l'autre côté.
Le sale type avait la tête penchée en avant, sur l'épaule de ma femme, comme s'il lui parlait à l'oreille.
Mais surtout, ils semblaient onduler tous les deux sur un rythme distinctif, indépendamment des balancements du wagon.
Je me souviens d'avoir trouvé cela étrange, et j'ai pensé: "Est-ce possible qu'il la baise?"
Je ne pouvais pas rejoindre ma femme, car il y avait trop de monde entre nous. Pourtant, la rage m'a pris et j'ai commencé une lente reptation au milieu de ses corps pressés les uns contre les autres.
J'ai reçu des regards inamicaux, des réflexions acides, j'ai été tripoté, ...