SÉDUITE
Datte: 14/01/2019,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: Tamalou, Source: Hds
-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --
Avertissement: Dans la vraie vie, les femmes n'aiment pas être violées.
Nous nous promenions, ma femme et moi, dans la capitale par une belle journée d'automne.
Les monuments, les musées, les parcs, il y a beaucoup d'endroits fantastiques à visiter.
C'était un jour de semaine et nous avions privilégié les déplacements à pied pour visiter le centre-ville.
Et pour regagner notre hôtel en banlieue, en fin d'après-midi, nous avions préféré la rapidité du métro.
Malheureusement, à cette heure de pointe, le métro était bondé.
Nous avons hésité un moment, en provinciaux effrayés par la cohue, les odeurs de transpiration, la promiscuité et nous avons failli rebrousser chemin pour choisir un autre mode de locomotion.
Mais nous n'avions guère le choix, notre timing était trop serré pour rentrer à pied, les bus étaient tout aussi bondés et le trajet plus long, et le taxi trop cher pour notre bourse.
Finalement, nous nous sommes résolus à affronter l'inévitable. Nous avons réussi à nous faufiler ensemble dans la même voiture.
Ce n'était pas un mince exploit car nous étions comme portés par la foule. Bien sûr, à l'intérieur, nous fûmes écrasés par la populace.
Au départ, nous étions proches l'un de l'autre et, en tendant le bras, nous pouvions nous toucher.
Mais, les cahots, les mouvements de foule lors des arrêts, nous ont progressivement éloignés.
J'étais un peu inquiet parce que la voiture ...
... était extrêmement bruyante, souffrant visiblement d'un défaut d'entretien.
Et forcément, dans un lieu bruyant, les gens crient pour se parler, ce qui augmente sensiblement le volume sonore.
Le balancement de la voiture, dans certaines parties de la voie, secouait les passagers comme dans un panier à salade.
Je n'avais aucune prise pour me cramponner, je tenais debout grâce à la foule massée autour de moi, et je me déplaçais dans cet espace comme porté par le courant, sans pouvoir rejoindre ma femme.
Ma femme subissait semble-t-il le même sort, mais dans un courant contraire qui l'éloignait peu à peu de moi.
Je ne pouvais pas l'appeler à cause du niveau de bruit, et je n'étais pas certain qu'elle sache à quelle station descendre.
Comme elle est plutôt petite, j'apercevais sa tête de temps à autre au milieu des gens, mais souvent je ne percevais que ses boucles blondes. Quand je pouvais voir son visage, elle ne semblait pas stressée, même légèrement amusée.
Pendant plusieurs arrêts, peu de gens descendaient et beaucoup montaient, ce qui me semblait absurde.
J'ai dû me résoudre à abandonner l'idée de rejoindre ma femme et j'ai trouvé refuge dans un recoin, sur un espèce de marchepied qui me permettait d'apercevoir ma femme un peu plus souvent.
Elle aussi avait trouvé refuge dans un coin, et elle était serrée de près par un type à qui j'ai trouvé aussitôt une mine patibulaire.
Pendant une courte période, j'ai vu ma femme regarder autour d'elle, comme ...