Saison 1 - Épisode 1 - Histoires de Sexe

Saison 1 - Épisode 1

... en charge.
— Ça veut dire qu’on n’a plus besoin d’ERDF.
— Pas la chose à dire Mario. Simplement nous serons prêt le jour du chaos, pontifia Mélencenot. Quand plus rien ne marchera, nous serons autosuffisant mais pour l’instant on la joue profil bas.
— Le chaos, tu y crois vraiment, Lucho, ou c’est comme ça que tu prends ton pied ? Tu te branles en imaginant la chute du capitalisme, j’parie, persifla Mélisse.
— Pas besoin de me branler ! Tu devrais regarder lesvidact de temps en temps, tu verrais qu’il se casse la gueule à vitesse grand V. Mais bon, tu préfères t’envoyer en l’air avec tes ceps noueux.
— Assez vous deux ! Gaël, pour le téléphone tu en es où ?
— Pour le fixe, c’était assez simple. Avec Daniel, nous somme intervenus sur la station télécom et il nous suffira d’une manip pour avoir un réseau autonome. Pour les portables, c’est plus compliqué. J’essaie de pirater un fuseau sur Intel4 mais il nous faudra des téléphones satellitaires.
— Ça, je m’en occupe. Voyons la suite.

Suite qui fut expédiée en trois coups de cuillères à pot. On aborda les sujets qui seraient ouvertement traités en conseil municipal : la version ERDF de production d’électricité, les captations d’eau qui rendraient le village autonome, l’agrandissement des aires cultivables et autres sujets de moindre importance.

Deux heures avaient sonné au clocher, quand Bilts, Melchin et Mélisse quittèrent la mairie laissant Yvane et L.-O. à un de leurs habituels ...

... conciliabules.

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À peine la porte refermée sur les trois adjoints, la poitrine d’Yvane se collait contre le dos de L.-O., sa main se plaquait sur la braguette de l’homme. Il bandait. Il la laissa tripoter sa queue à travers le tissu. Sans aucune pudeur, telle une chatte en chaleur, elle se frottait contre lui quémandant des caresses qui ne venaient pas. Quand il la sentit bien excitée, il la repoussa sans ménagement.

— C’est pas le moment, Yve. Si Melinda se pointe…
— Tu as déjà vu ma secrétaire arriver à l’heure, lui rétorqua la mairesse se collant à nouveau contre lui et cherchant cette fois à l’embrasser.

Elle essuya une nouvelle rebuffade.

— Tu ne penses qu’à ça ! Reprends-toi !
— T’es vraiment un salaud ! Tu m’as mis dans un état pas possible et maintenant tu joues les vierges effarouchées.

Le salaud en question, durant la réunion, avait trouvé le moyen de se déchausser et de lui caresser l’entrecuisse. Habituée à ses attaques sournoises, elle avait gardé son calme mais l’état de sa culotte prouvait que cette maîtrise n’était qu’apparente.

— Soyons un peu sérieux, je te ferais du bien plus tard. Là, on a du boulot.

Yvane était une maîtresse femme. Intellectuellement, elle dominait son amant et donnait le ton dans la direction de la commune. Mais dès qu’il la touchait, elle prenait feu, devenait sa chose. Elle ne pouvait lui résister… et il en profitait.

— Tu as raison ! La fermeture de la gendarmerie nous ouvre une voie royale pour installer ...