1. CADEAU DE NOËL


    Datte: 09/01/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Alainylon, Source: Hds

    J’introduisis fébrilement une pièce dans la fente de la machine à boissons. Un léger ronronnement se fit entendre, avant qu’un jus noir fumant coule dans le gobelet, dégageant une forte odeur de bon café qui vint titiller mes narines, ainsi que celle de ma collègue Anna tout proche de moi.
    
    C’étaient les vacances de fin d’année et la plupart des employés avaient pris leurs congés. Même la société qui rénovait l’étage était absente.
    
    C’était la première qu’Anna se laisser entraîner jusqu’à la machine à café. Elle était du genre discret. Même si aujourd’hui elle se lâcher. Et ce n’était pas pour me déplaire.
    
    - Tu sais ce que qui me tente à cet instant ? Me fit-elle.
    
    - Non, mais je pense que je ne vais pas attendre longtemps pour le savoir ! Non, je me trompe ?
    
    - D’aller faire un tour jusqu’à mon prochain bureau, me fit-elle, avant de porter le gobelet à ses lèvres et d’en boire une gorgée.
    
    Je m’attendais à tout mais pas à ça.
    
    - Je ne vois pas ce qu’il y a d’intéressant à aller voir son bureau en plein travaux. M’hasardais-je à lui dire.
    
    Elle me sourit comiquement en reprenant une nouvelle rasade de café.
    
    - Ça m’amuserait pourtant d’y aller. C’est comme ça, je ne peux rien n‘y faire…
    
    - C’est tout de même risqué… Si jamais on te surprenait là-bas… je te rappel que c’est interdit au public… lui désignant de l’index le panneau.
    
    - Mais regarde autour de nous. Qui veux-tu qui me surprenne ? Soit réaliste, nous sommes les seuls à travailler dans ce ...
    ... foutue bâtiment.
    
    - Alors pourquoi t’en cause. Grimpe les marches et vas-y !
    
    - Oui ! Mais pas toute seule.
    
    - Tu vois ! Je ne sens pas la sérénité chez toi !
    
    - Tu veux m’accompagné ? Allez soit gentil…
    
    - Et pourquoi le ferais-je. Cela ne m’intéresse pas…
    
    - Pour me faire plaisir… tiens !
    
    Elle jeta son gobelet dans la corbeille, et s’avança jusqu’à l’escalier en marbre. Elle se retourna, et comme je n’avais pas bougé, elle m’apostropha :
    
    - Allez viens !
    
    Je vidais le contenu du gobelet et le jetai dans la corbeille avant de la suivre dans sa frasque. Se tenant d’une main à la rampe, elle grimpa l’unes après l’autre les marches en roulant des fesses. Consciente que sa robe moulait étroitement le sillon des fesses.
    
    Arrivée sur le pallier, elle constata que je ne lui avais pas menti. Il n’y avait rien d’intéressant à voir. Que des pièces vides, avec ça et là des tas de gravats, de cartons, de plastiques. Mais qu’une chose intéresser Anna, celui de découvrir ses nouveaux locaux. Et pour ça, elle m’entraîna jusqu’au fond du couloir là où se situé son bureau. Que fut sa surprise de constater que lui, était à peu près fonctionnel. Trois bureaux de métal partagés l‘espace, ainsi que des fauteuils tendus de skaï. Des étagères vides habillées le mur repeint en banc. Ils avaient même remplacé les vielles fenêtres par des baies vitrées. D’ailleurs comme il pleuvait, l’eau ruisselait sur les carreaux. À travers le rideau de pluie, je distinguais la ville avec ses ...
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