Il adore les enfants - Histoires de Sexe

Il adore les enfants

... Moi, je suis prête à me soumettre à toutes ces contraintes.
— Moi pas.
— Alors s’il ne reste que la solution « naturelle » pourquoi tant de complications ?
— Écoute, Chérie. Mathis est arrivé sans que je le sache vraiment et même si c’est mon bonheur, reconnais que je pourrais m’en plaindre. Tu es d’accord ?

Je marque un point. Après tout, ma femme a couché avec son ex. Elle m’a fait cocu. Merde, dans cette histoire c’est moi l’offensé !

— C’est vrai. Mais on pourrait le faire plus discrètement. Pas comme tu le proposes. C’est… c’est pervers.
— Pas du tout. C’est juste que je veux participer. Et reconnais que dans cette histoire ce serait plutôt à moi de me plaindre. Toi, tu auras deux hommes à ta disposition. Et ne me dis pas que Rémy n’est pas le bon choix. Après tout, d’une certaine façon, c’est toi qui as choisi cette méthode.
— Marc, tu exagères. De toute façon, Rémy n’acceptera pas.
— Il m’a déjà donné son accord.
— Quoi ? Tu lui as parlé ? Avant moi ? Le monde à l’envers !

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Le début de soirée a été bien froid. Où sont passés les deux amants qui ont copulé pour me donner mon fils, Mathis. Ils sont mal à l’aise devant moi. C’est compréhensible. Je les place en face de leurs responsabilités. Je ne lésine pas sur la boisson sans aborder le sujet de notre entrevue, mais chacun sait à quoi s’en tenir. Ils sont tous les deux à la base de mon fantasme. Ce que je leur propose est pour la bonne cause et en principe devrait, au moins pour ...

... eux, n’être que du plaisir même si Maeva peut se sentir coupable. Celui qui est le plus à « plaindre », c’est moi. Ils le savent. Ils m’écoutent :

— Je sais que ce serait plus facile pour vous si je vous laissais coucher ensemble.
— Marc. Je t’en prie, dit ma douce épouse.
— Mais en étant présent, au moins sous le même toit, d’une certaine façon si tout va bien je pourrais me croire le père biologique de notre future enfant.
— Chéri, tu n’es pas responsable de cette…
— Je sais, mais cela ne me console pas.
— Marc, dit Rémy, je comprends et je souscris à tout ce que tu demandes.
— Nous sommes donc d’accord. Je propose que nous fassions cela pendant les vacances d’été qui approchent. Nous pourrions passer une semaine ensemble.
— Une semaine ? dit Maeva.
— Une semaine, dit Rémy plus positif.
— Oui, il faut mettre toutes les chances de notre côté. D’après le toubib, la période optimale est du… au… Je pensais louer un chalet à la montagne. Le bon air, la température clémente, etc.
— Je m’organiserai, dit Rémy.
— Je rappelle tout de même quelques principes. L’idée d’utiliser un bandeau est que toi, Maeva, dans la mesure du possible, ne sache pas qui est avec toi. C’est ma seule exigence. J’ai conscience que c’est une drôle de façon de conserver son honneur, mais j’y tiens. Pour le reste tout est permis et même recommandé. Personne ne doit penser à la raison véritable qui nous fait nous réunir. Je veux que le frère ou la sœur de Mathis soit conçu dans le bonheur, dans le ...