Il adore les enfants - Histoires de Sexe

Il adore les enfants

... chose ? Il n’est pas bien ?

Non il va bien. Il n’est pas de moi, mais qu’elle importance. C’est Mon Fils. Après tout je pourrais très bien ne pas le savoir sans ces contrôles. Pourtant il me faut savoir qui et comment ? Je ne pourrais pas vivre sans les réponses.

— J’ai eu le résultat de toutes mes analyses.
— Alors, Chéri, j’imagine que tout va bien.
— Oui, sauf un détail.
— Un détail ?
— Oui, je suis infertile. Je ne peux pas procréer.
— Quoi ?
— Tu as entendu.

Un long silence.

— Mais ce n’est pas possible. Mathis est là.
— Justement, qui est son père biologique ?
— Mais c’est toi.
— Impossible.
— Mais si !
— Écoute Maeva, ce n’est pas possible. Donc il faut le reconnaître. Je veux savoir.
— Chéri, ce n’est pas possi…
— Quel que soit le père biologique, Mathis est Mon Fils. C’est une évidence. Mais je veux savoir. Tu te souviens que nous nous sommes juré de tout nous dire. Pas de mensonge. As-tu un amant ?
— Non, voyons Marc. Non.
— Alors ?

Un long silence.

— Je ne vois que cette fois-là.
— De quoi parles-tu ?
— Le mariage de ta cousine. Tu sais, tu n’avais pas pu te libérer et j’y suis allée seule. La date correspond et c’est la seule fois que…
— Allons dis-moi ! Je te promets que je resterai calme.
— J’avais beaucoup bu. Beaucoup trop. Il avait fait très chaud et les coupes de champagne m’avaient cueillie à jeun. J’ai aussi beaucoup dansé. Tu sais combien j’aime cela.
— Je sais.
— Alors, au moment de partir pour l’hôtel, il n’était ...

... pas question que je conduise et mon cavalier s’est proposé de me raccompagner.
— Et j’imagine qu’il a souhaité monter jusqu’à ta chambre.
— Oui.
— Et qu’ensuite…
— Oui, enfin je crois, car le lendemain tout était flou, mais il y avait des traces évidentes.
— Tu étais si saoule que tu n’as pas pensé à te protéger ?
— Sûrement.
— Et lui non plus ?
— Faut croire.
— C’est qui ce séducteur ?
— Je ne me souviens pas de son nom. Je me souviens juste qu’il était…
— Quoi ?
— Beau gosse et séducteur.
— Au moins je sais à quoi ressemblera mon fils plus tard.

À cette remarque, Maeva me regarde cherchant si je suis sérieux ou désabusé.

— Je te demande pardon. C’est la seule fois. Je te jure.

Quoi répondre ? Bannir la femme infidèle ? Pardonner ? Comme souvent lorsque je ne sais comment réagir je m’en sors par une pirouette.

— Heureusement que ce n’est pas quelqu’un de la famille du marié qui t’a raccompagnée.
— Pourquoi ?
— Il me semble me souvenir que le marié était noir. Pour un peu, je me retrouvais avec un fils métis.

Maeva me regarde à nouveau, mais le sourire que je montre sert d’accompagnement à ma plaisanterie.

— Tu es bête !

Elle vient se lover contre moi.

— Merci mon amour, merci, dit-elle, rassurée.

Après un long moment de tendresse, nous avons fait l’amour. Plus exactement Maeva m’a fait l’amour. Comme elle sait si bien le faire. M’excitant d’une main délicate que sa bouche vient remplacer. Me suçant avec une gourmandise retenue, même ...