1. L'ermite (1)


    Datte: 07/01/2019, Catégories: Hétéro Auteur: Swingme, Source: Xstory

    ... appréhension. Mais à quoi pensais-je ? Mon esprit dérangé se plaisait à élaborer des scénarios de sauvagerie avec un inconnu, alors que la réalité était plutôt à un risque démesuré dans un endroit désert… Mais cette tension !… La ressentait-il lui aussi ?
    
    Il se déplaça pour aller chercher une épice, le couteau toujours à la main. Il me frôla au passage. Qu’est-ce qui me prit à cet instant ? Difficile à dire, mais inconsciemment, ma main vint à la rencontre de sa cuisse et l’effleura. Il s’arrêta net. Se retourna soudainement pour me faire face. Me regarda longuement dans les yeux. Le silence était total. Je ne respirais plus. Enfin il baissa le regard, que je suivis, jusqu’à tomber sur son couteau qui brillait, reflets métalliques dans la pénombre.
    
    Très lentement, il approcha la lame de mon ventre. Instinctivement, je le rentrai, comme pour m’éloigner de quelques millimètres de l’arme blanche qu’il présentait. Cela souleva légèrement mon haut, laissant un infime espace entre le tissu et ma peau. Il y glissa la pointe. Je n’esquissais plus un geste, totalement paralysée. Il posa le plat de la lame sur mon ventre. Elle était froide et douce. Il la frotta contre mes abdos, puis remonta la pointe jusqu’à mon sternum. Rencontra à nouveau mon regard. Pétrifiée, j’attendis la sentence. Résignée.
    
    C’est alors qu’il tourna la lame, présentant le tranchant au tissu. Le silence était assourdissant, mon immobilité totale. Jusqu’à ce que je m’autorise enfin à respirer. J’inspirai ...
    ... longuement, inconsciente de la tension que j’imposais à l’étoffe. Elle ne résista pas longtemps au métal aiguisé, et se fendilla lentement, inexorablement. Depuis le bas, jusqu’au sternum, les fibres lâchèrent, une à une, dévoilant ma peau dans un chuintement à peine audible. Toujours plongé dans mes yeux, il saisit les deux pans de mon t-shirt et tira dessus d’un coup sec, l’achevant, laissant pendre les lambeaux sur mes flancs.
    
    Désormais complètement sous son emprise, les lèvres entrouvertes, le cœur battant la chamade, je tentai vainement de me raisonner, de choisir entre la peur panique et l’attraction fatale. Malgré le danger manifeste, le magnétisme de cet homme me gagnait, sans aucun doute. Son regard s’échappa une nouvelle fois, pour se poser cette fois-ci sur ma poitrine. Il parcourut du plat de sa lame chaque sein, caché sous la dentelle. Je ne pus réprimer un hoquet de plaisir quand il l’appuya sur les tétons, prenant la mesure de mon excitation. Il glissa le tranchant du couteau sous le nœud, entre mes seins, et m’emprisonna à nouveau de ses yeux. Encore cette pause, interminable, et le tissu qui cède. Brutalement cette fois-ci. Le soutien-gorge explosa sous la tension, et ma poitrine jaillit, libérée de son carcan.
    
    Il lâcha son couteau et plongea, se réfugiant contre ma gorge, dévorant mes seins. Il était à la fois doux et possessif, sensuel et sauvage. Je l’entourai de mes bras, plantai mes ongles dans ses cheveux, le serrai contre moi, l’encourageant. Il ...