1. Police polissonne (6)


    Datte: 07/01/2019, Catégories: Hétéro Auteur: Pikatchu, Source: Xstory

    ... secrétariat.
    
    — Merci, répond l’inspecteur.
    
    Katia le suit docilement et elle peut lire les pancartes des différents services comme l’identité judiciaire, expertise balistique, autopsie puis la morgue et enfin sur la porte au bout du couloir : service médical. L’inspecteur sonne et le grésillement de la gâche électrique se fait entendre, il pousse la porte et se dirige vers le secrétariat :
    
    — Bonjour inspecteur, c’est pour la visite de Mademoiselle ? Il vous attend, je le préviens ; allez-y, dit la secrétaire.
    
    Ils se dirigent vers la porte où une pancarte marquée : « Médecin » et une autre située en dessous indique : « Frappez et entrez ». Il frappe et pousse la porte qui donne sur une petite salle d’attente :
    
    — Installe-toi ! Ça va ? Tu es toute pâle.
    
    — J’ai la trouille, c’est tout. Tu vas rester ?
    
    — On verra, mais tu vas voir, les toubibs sont hyper sympa ; ils ont l’habitude.
    
    La porte du cabinet du médecin s’ouvre et un homme en blouse blanche d’une soixantaine d’années, souriant se présente :
    
    — Salut Marc ! Bonjour Mademoiselle.
    
    — Salut Pierre ! Tu as son dossier ? dit-il en désignant Katia du regard.
    
    — Oui, je l’ai reçu ce matin, mais je n’ai pas eu le temps de le regarder ; nous allons voir cela ensemble, n’est-ce pas ?
    
    — Oui, Docteur.
    
    — Pierre, je peux rester avec elle, car elle a un peu la trouille ?
    
    — Non, secret médical oblige.
    
    Le téléphone de Marc sonne, un SMS.
    
    — Bon eh bien, c’est réglé ! Je dois y aller. Il ...
    ... faut que vous ayez terminé ce matin car nous avons un rendez-vous important cet après-midi.
    
    — Ah, toujours la même chose ; nous n’avons jamais le temps de faire correctement notre travail. Bien je vais me débrouiller et je vais appeler la Psy, cela évitera de répéter les choses ; vous n’y voyez pas d’inconvénients, Mademoiselle ?
    
    — Un Psy ? mais…
    
    — C’est la règle, je sais que c’est parfois difficile de se mettre à nu ; mais nous n’avons pas le choix.
    
    — Ah, mais j’peux me mettre toute nue maintenant, c’n’est pas un problème du tout !
    
    Le toubib la regarde et avec un large sourire dit :
    
    — Elle est mignonne cette petite et elle a de l’humour, ça change des grincheux, les énervés, alcoolos et autres drogués ! Bien, allons-y.
    
    — Pierre je te la confie, appelle-moi si tu termines rapidement, et si cela doit être plus long ; je pense que nous mangerons à la cantine. Quoi qu’il en soit nous devons être partis à 13 heures 30.
    
    — Ça marche, suivez-moi Mademoiselle.
    
    — Katia, ne soit pas inquiète ; tu peux leur faire confiance, ils sont aussi là pour t’aider à t’en sortir. À toute à l’heure ! conclue-t-il en tournant les talons.
    
    Le médecin pose sa main sur l’épaule de Katia en guise de réconfort et l’invite à entrer dans la salle d’auscultation.
    
    — N’ayez crainte tous va bien se passer, assoyez-vous, le temps que je regarde votre dossier, dit-il en lisant le début de la première feuille, puis reprend :
    
    — Vous vous appelez bien Katia Slowinski ?
    
    — Oui ...
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